TLDR
- La banque centrale angolaise demande aux prêteurs commerciaux de libérer 30 % des devises des sociétés pétrolières et diamantaires afin de stimuler la liquidité du marché.
- La directive vise à améliorer l'accès aux devises étrangères pour les entreprises et les particuliers en Angola, en s'alignant sur les mesures prises par d'autres pays africains.
- L'objectif est d'améliorer la dynamique du marché des changes et de remédier à la dépréciation du kwanza, qui est devenu l'une des monnaies les moins performantes d'Afrique.
La banque centrale angolaise a demandé aux prêteurs commerciaux de libérer 30 % des devises étrangères qu'ils acquièrent auprès des sociétés pétrolières et diamantaires sur le marché interbancaire afin d'améliorer la liquidité.
Cette mesure, annoncée dans une directive datée du 13 septembre, vise à améliorer l'accès aux devises étrangères pour les entreprises et les particuliers en Angola, à l'instar d'autres pays africains tels que le Zimbabwe et le Nigeria. Selon la directive, les banques doivent soit négocier les devises sur le marché interbancaire, soit les vendre directement à la Banco Nacional de Angola si le marché n'est pas disponible.
La directive vise à renforcer le dynamisme du marché des changes dans un contexte de dépréciation continue du kwanza, qui a chuté de 2,2 % par rapport au dollar ce mois-ci, ce qui en fait l'une des monnaies les moins performantes d'Afrique cette année.
Points clés à retenir
La décision de l'Angola de stimuler la liquidité en devises en obligeant les banques à négocier une partie de leurs acquisitions en devises étrangères vise à stabiliser le kwanza. Toutefois, sans une nouvelle intervention de la banque centrale, l'impact sur le taux de change pourrait être limité, car la monnaie continue de s'affaiblir en raison de pressions extérieures telles que la chute des prix du pétrole et les paiements de la dette.