Dakar — Le Projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF) a entamé un atelier d'information destiné aux membres du Cadre de réflexion et d'action sur le foncier au Sénégal (CRAFS), en vue d'une mise en oeuvre coordonnée" des activités qu'il mène dans 138 communes du pays.
Le but du PROCASEF est de renforcer la capacité du gouvernement à mettre en oeuvre un cadastre national et d'accroître le nombre de parcelles enregistrées dans les municipalités bénéficiaires. Il est financé avec 80 millions de dollars américains (environ 47 milliards de francs CFA) de la Banque mondiale.
Le PROCASEF est mis en oeuvre par le ministère des Finances et du Budget, pour une durée de cinq ans (2021-2026).
Le but de l'atelier de deux jours, qui a démarré ce mardi, est de fournir aux membres du CRAFS les outils leur permettant d'assurer "une mise en oeuvre coordonnée des activités" du PROCASEF dans les communes bénéficiaires, selon Abdoulaye Daouda Diallo, un représentant du coordonnateur national du projet.
Ardo Sow, le coordonnateur de la cellule d'appui à la sécurisation foncière de l'Association des maires du Sénégal Le CRAFS réunit des militants de la société civile, des spécialistes de la gestion de la terre et des dirigeants de collectivités territoriales.
Les participants à l'atelier viennent des 14 régions du pays et des 138 communes bénéficiaires du PROCASEF. Cette rencontre de deux jours leur permettra d'identifier "les rôles et les responsabilités" des acteurs concernés par la mise en oeuvre du projet, selon M. Diallo.
Le représentant de l'Association des maires du Sénégal (AMS), Ardo Sow, a salué l'organisation de l'atelier.
M. Sow, coordonnateur de la cellule d'appui à la sécurisation foncière de l'AMS, est d'avis que les collectivités territoriales "ont besoin de l'aide de la société civile pour informer" les populations des initiatives du PROCASEF et "partager" les objectifs du projet avec elles.