Luanda — Le Président de la République, João Lourenço, a préconisé mardi, à New York, la "mise en oeuvre urgente" de réformes conduisant à une représentation plus équitable des pays africains dans les principales institutions financières internationales.

Intervenant lors du débat général à l'ONU, le Chef de l'État angolais a déclaré que cette réforme vise à prendre des décisions et à développer des politiques qui impactent la vie quotidienne des populations des pays cibles de ces mêmes institutions.

"Nous sommes fermement engagés à ne laisser personne de côté, en agissant ensemble pour promouvoir la paix, le développement durable et la dignité humaine pour les générations présentes et futures", a exprimé l'homme d'État angolais.

Selon João Lourenço, autour de cette devise de la 79ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, toutes les ressources doivent être mobilisées pour promouvoir des politiques, des mesures et des programmes qui permettent de réaliser les intentions qu'elle contient.

Il a déclaré que l'Angola déployait des grands efforts pour mettre le pays sur la voie du progrès et du développement, sur la base de politiques qui établissent les priorités contenues dans le plan national de développement.

Les axes principaux du plan national de développement sont la diversification de l'économie, la réduction de la dette publique, la mobilisation des recettes internes, l'optimisation des dépenses publiques dans les domaines prioritaires de la santé, de l'éducation et la mise en oeuvre de programmes spécifiques de protection sociale.