Une suite dans les idées. L'administration douanière entame l'élaboration de son plan stratégique pour les cinq prochaines années. Il s'agit d'une initiative qui fait écho au «Besoin de poursuivre les réformes entamées depuis 2019 par la douane», comme l'a expliqué hier son directeur général, Ernest Lainkana Zafivanona. Les opérateurs qui sont dans le commerce international et les échanges internationaux ainsi que les usagers de la douane ont fait l'objet d'une vaste consultation dans ce sens.
Depuis hier, et pour une durée de cinq jours, ces acteurs du commerce au niveau local seront consultés pour «recueillir les attentes et les propositions de chacun afin de définir les orientations stratégiques de la douane pour les cinq prochaines années», indique-t-on.
«Le plan de réformes entamé en 2019 porte ses fruits. Selon les estimations, nous pensons atteindre environ 90 % d'achèvement pour les trente et un programmes qui ont été lancés. Maintenant, nous nous tournons vers la suite», affirme le patron de la Douane.
Plusieurs thématiques touchant les principales attributions de la douane seront débattues durant ces quelques jours de consultation. «Les discussions tourneront autour de la facilitation des échanges, du rôle fiscal de la douane, de la sécurité et de la sûreté, ainsi que du développement organisationnel et du capital humain», insiste le DG de la Douane. Les opérateurs et transitaires seront ainsi informés des récentes évolutions dans le monde des affaires.
Selon le groupement des opérateurs et transitaires de Madagascar, «nous constatons qu'il y a des avancées notables dans le plan de réformes entamé par la douane, notamment dans la consultation physique des personnes concernées.
Les échanges commerciaux évoluent de manière perpétuelle, nous nous devons d'évoluer avec le changement», confie Davida Andriamandimbisoa, président de ce groupement professionnel. Il est nécessaire d'optimiser les procédures, notamment au niveau du dédouanement. Avec le nouveau scanner, le temps est passé à trois heures. Mais la centralisation des opérations et la facilitation des échanges aux frontières devraient aussi être l'une des priorités établies par l'administration douanière. «Cela contribuera à réduire les coûts, notamment pour les opérateurs», concède Ernest Lainkana Zafivanona.