La sensibilisation pour la reconstitution pour le Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme est lancée. Les acteurs appellent les donateurs à se mobiliser mais aux pays bénéficiaires de s'acquitter de leur engagement. En point de presse hier, mardi 24 septembre à Dakar, Babacar Thiam, spécialiste en financement de la santé a renseigné que l'objectif de la présente année n'a pas été atteint car sur un départ de 18 milliards de dollars, seuls 15, 7 ont été récoltés.
Le Fonds mondial a tenu hier, une rencontre pour porter la sensibilisation pour la reconstituions des fonds pour la prochaine campagne. Des fonds qui vont permettre de lutter contre des pathologies comme le Vih- Sida, la tuberculose mais aussi le paludisme ou encore l'hépatite. Une rencontre avec les médias qui consistait à présenter globalement les résultats de cette campagne au niveau du Sénégal. Pour Babacar Thiam, spécialiste en financement de la santé, c'est une campagne qui s'inscrit dans une continuité des activités de reconstitution du Fonds mondial pour le cycle actuel, donc GC7, qui est tablée sur un montant de 18 milliards de dollars.
« Au départ, nous avions tablé sur un montant de 18 milliards de dollars pour cette année 2024. Au final, nous avons reçu les dernières informations qui attestent que 15,7 milliards de dollars ont été mobilisés. Donc il y a un gap qui se présente à ce niveau » a déclaré M.Thiam. Et d'ajouter : « c'est une campagne qui prépare également la prochaine reconstitution des fonds du Fonds mondial, qui va se développer dans un contexte assez particulier, parce qu'au même moment le Fonds mondial va dérouler sa campagne, il y a la Banque mondiale qui va faire sa reconstitution, il y en a aussi l'Alliance Gavi ».
Au niveau du Sénégal, le pays s'organise à travers le comité de suivi d'objets et d'alertes pour essayer de développer des activités qui vont permettre de pouvoir amener les décideurs à mieux comprendre l'enjeu du financement de la santé. « Dans le cadre de la prochaine reconstitution, pour le suivi de tous les récits, de tous les éléments qui doivent être discutés et portés à l'attention du public, mais également en direction des autorités du pays, nous aurons besoins de toutes les parties prenantes y compris la presse, il n'y a pas un timing qui est donné, mais quand même, nous sommes dans un agenda continu. Les actions se suivent et peut-être vont se diversifier avec l'arrivée de la prochaine campagne qui va définir les nouvelles règles, les nouvelles approches, comment on doit travailler au niveau de chaque pays » a déclaré Babacar Thiam. Pour mieux remplir sa mission, le Fonds mondial demande aux pays d'honorer leurs engagements, y compris le Sénégal.