Mise en place le 20 septembre, l'Union des femmes des médias du Congo (Ufemco) est une plate-forme dédiée à renforcer les voix des femmes dans les médias congolais.
Sous la houlette de Durly Emilia Kidissa Gankama, les journalistes de différentes structures médiatiques se sont réunies autour d'une table ronde pour poser les bases de cette action collective, clarifier la mission et les objectifs fondamentaux de ladite organisation professionnelle.
Cette plate-forme non gouvernementale entend sensibiliser aux enjeux et défis dans le domaine des médias. Elle s'engage activement dans la formation et le coaching, le réseautage et le mentorat pour les femmes des médias (journalistes, techniciennes, étudiantes) tout en plaidant pour un journalisme plus équitable et inclusif. L'Ufemco veut également se mobiliser pour offrir un espace de soutien et de développement professionnel pour les femmes.
Lors de cette première rencontre, Durly Emilia Kidissa Gankama, présidente de l'Ufemco, est revenue sur le bien-fondé de cette association en soulignant ses prérogatives et ses stratégies « L'Union des femmes des médias du Congo répond à un besoin qui se fait sentir, celui de la formation, du renforcement des capacités et des compétences des femmes dans les médias », a-t-elle indiqué.
Et d'ajouter : « Nos pistes de collaboration font appel à toutes les personnes et organismes capables de soutenir les femmes des médias sur cette lancée qui suscitera un impact réel et durable dans un secteur aussi influent que les médias.»
Saluant l'initiative, Mondésire Ikando, journaliste et chroniqueuse à la Télévision nationale congolaise, a déclaré : « C'est une très belle initiative, car nous voyons comment ces femmes sont confrontées à des situations qui les mettent au second plan, à travers des stéréotypes autour de leur métier. Cette association vient à point nommé afin de lutter pour les droits des femmes journalistes ».
Au terme des échanges, un bureau exécutif constitué de quatre postes phares a été mis en place, notamment Durly Emilia Kidissa Gankama (présidente), Gloria Imelda Lossele (secrétaire générale), Divine Helena Ongagna (chargée de la communication) et Lopelle Gassia Mboussa (trésorière). Pour fédérer plusieurs femmes des médias à la cause, un appel à l'adhésion a par ailleurs été lancé aux journalistes, productrices, présentatrices, techniciennes, étudiantes en journalisme ou autres professionnelles évoluant dans ce secteur.