Le Président congolais Félix Tshisekedi a réitéré, mercredi 25 septembre à la tribune de l'ONU, la demande de création de deux sièges permanents pour l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU.
Il juge nécessaire que les Nations unies redynamisent le multilatéralisme par des réformes ciblées, touchant des questions telles que le conseil de sécurité, le droit de véto, le chapitre 7 et le recours à la force.
« A cet égard, tout en saluant l'appui des Etats-Unis, je réitère avec fermeté, au nom de l'ensemble des pays africains, la requête de création de deux sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations Unies pour les pays africains », a rapporté Felix Tshisekedi.
Il estime que le Conseil de sécurité de l'ONU devra intégrer des représentants africains parmi ses membres permanents avec toutes les prérogatives leur reconnus, notamment le droit de veto pour garantir une juste représentation géographique.
Pour le chef de l'Etat congolais, il est question de justice pour un continent dont le rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître.
Campagne pour la RDC au Conseil des droits de l'homme
Il a en outre rappelé qu'après plus de trois décennies d'absence au Conseil de sécurité, la RDC se porte à nouveau candidate, avec le soutien de l'Union Africaine et de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC).
Felix Tshisekedi a assuré qu'une fois élue, la RDC entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découlent.
Entre-temps, au pays, la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) mobilise les ONG nationales et internationales en vue de recaler l'élection de la RDC au Conseil de l'ONU aux droits de l'homme.