Les noms de Tojo Ravalomanana, maître Hanitra Razafimanantsoa, Rina Randriamasinoro, Todisoa Andriamanpandry et Guy Rivo Randrianarisoa figurent parmi les pressentis pour être le candidat de substitution du TIM.
Journée décisive pour les candidats aux élections communales et municipales du 11 décembre. La date limite de dépôt des dossiers de candidature prend fin aujourd'hui. Pour ce qui est de la course à la Mairie de Tana, le Tiako i Madagasikara et le Isika Rehetra Miaraka Amin'i Andry Rajoelina ont chacun attendu le dernier moment pour lever le suspense par rapport à leur candidat respectif. De source informée, le régime aura bel et bien un candidat et l'heureux ou l'heureuse élu(e) se présentera au bureau de l'Organe de vérification et d'enregistrement des candidatures (OVEC) dans l'après-midi de ce 26 septembre.
En ce qui concerne le camp d'en face, c'est aussi confirmé. Le clan Ravalomanana aura aussi un représentant aux élections communales au niveau de la Commune urbaine d'Antananarivo et le candidat en question bénéficiera du soutien de la plateforme Firaisankina. En tout cas, après le rejet de sa candidature pour cause de dossiers incomplets, notamment l'absence de certificat de régularité fiscale, l'ancien président est confronté à un choix difficile entre favoriser le népotisme ou donner enfin la chance à ses fidèles compagnons de lutte pour choisir son candidat de substitution.
Entière confiance
Le nom de Tojo Ravalomanana a circulé depuis dimanche dernier, le jour où le Tribunal administratif a confirmé le rejet de la candidature du numéro Un de l'Empire Tiko. Son fils serait en pôle position même si nul n'ignore que ce dernier est complètement novice aussi bien dans le domaine de la politique que dans la gestion administrative. Son atout, c'est qu'il bénéficie de l'entière confiance de son père, ex-président de la République et non moins ancien maire de la CUA.
A cause de ce manque d'expérience, Tojo Ravalomanana risque d'être une simple marionnette à la tête de la mairie de Tana. Car ce sera Marc Ravalomanana lui-même qui dirigera l'Administration communale. Comme ce fut le cas durant la période où sa mère, Lalao Ravalomanana, occupait ce poste entre 2015 à 2020. Reste à savoir si les Tananariviens accepteront de revenir à ce schéma.
Logique
En tout cas, à en croire notre source, certaines grandes figures du TIM et du Firaisankina seraient contre cette option. Pour eux, il est temps pour Dada d'opter pour une vraie relève politique et de favoriser ceux qui étaient toujours présents à ses côtés durant les moments difficiles.
Bon nombre d'entre eux ont été victimes de persécutions politiques, d'intimidations et même de poursuites judiciaires. Contrairement à Tojo Ravalomanana qui a toujours été épargné. Maître Hanitra Razafimanantsoa, Guy Rivo Randrianarisoa, les députés Rina Randriamasinoro et Todisoa Andriamampandry sont eux-aussi pressentis pour être le candidat de substitution du TIM.
Bon nombre d'observateurs estiment que le choix de l'un ou l'une d'entre eux serait plus logique vu leur engagement politique et ce qu'ils ont enduré ces dernières années. D'autant plus qu'en tant que parlementaires élus à Tana, ils ont déjà vécu les expériences électorales. Reste à savoir si avant de faire son choix, Marc Ravalomanana prendra en considération ces paramètres importants ou bien il optera encore pour la politique du « Ma famille d'abord ». À suivre.