« Bien que la participation égale des femmes et des hommes à la vie politique soit internationalement reconnue, il subsiste dans la pratique, un fossé entre l'égalité juridique et la réalité dans l'exercice du pouvoir », a fait savoir mercredi 25 septembre, le président de la RDC.
Félix Tshisekedi l'a dit lors de son oral à la tribune des Nations unies à New York, aux Etats-Unis d'Amérique.
Il a signifié que les préoccupations des femmes méritent d'être intégrées dans les décisions majeures qui touchent notre société.
Le Chef de l'Etat a exprimé la détermination de son pays de changer les mentalités pour surmonter les barrières sociétales qui freinent l'épanouissement des femmes.
Il a également jugé important que les hommes soient impliqués dans ce processus afin de transformer la dynamique sociale et de valoriser leur rôle dans le succès des femmes.
« Au niveau national, la Constitution congolaise consacre la parité. Aussi, le gouvernement a mis en place une stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre, axée sur la prévention, la protection et la réparation des victimes. Cette stratégie se traduit par le Fonds national de réparation pour les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité (le FONAREV) », a souligné Félix Tshisekedi.
Le numéro un congolais a prouvé les progrès significatifs réalisés en matière de participation des femmes à la prise de décision, en RDC avec la nomination, pour la première fois d'une femme comme Première Ministre et Cheffe de Gouvernement.
La RDC assiste par ailleurs à une présence accrue de femmes dans les instances gouvernementales ainsi que dans le Parlement et le système judiciaire, illustrée par la nomination des femmes au poste de Premier Président du Conseil d'Etat et à la tête de la Banque Centrale du Congo.