En fin de semaine, David Ralambofiringa, ministre de l'Industrialisation et du Commerce, a rencontré le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP). Plusieurs chantiers ont été évoqués lors de cette discussion, notamment la question des arriérés de TVA. Un point sur lequel les dialogues entre l'État et les groupements du secteur privé doivent encore se poursuivre.
«Le ministère a décidé de reprendre rapidement les dossiers comme celui de la TVA autour d'une table ronde avec le ministère de l'Économie et des Finances afin de fournir des réponses», indique le groupement professionnel dans un communiqué. Au mois de février, il y a déjà eu une avancée significative dans le traitement de ce dossier.
Il s'agit d'une dynamique qui a été insufflée par le ministre de l'Industrialisation et du Commerce, ayant permis aux principaux protagonistes de cette histoire de trouver un accord mutuellement bénéfique pour rembourser les arriérés de TVA, qui s'élèvent à cinquante-sept milliards d'ariary.
En début d'année, une rencontre entre les représentants de l'État, notamment du ministère de l'Économie et des Finances et du ministère de l'Industrialisation et du Commerce, et les membres du GEFP a fini par aboutir à un dénouement prometteur. Il s'agit d'un accord entre l'État et le GEFP sur les modalités de paiement pour régler cette dette, des solutions concrètes nécessitant un suivi minutieux.
Facilitateur
Le ministre de l'Industrialisation et du Commerce a d'ailleurs réitéré lors de ces discussions le soutien de l'État au secteur privé. Plusieurs points ont été énoncés concernant le développement du climat des affaires et l'entente entre l'État et le secteur privé, pour créer une dynamique et une synergie efficaces. Selon David Ralambofiringa, «si nous voulons changer Madagascar et sécuriser les investissements, l'État doit jouer son rôle de facilitateur», s'est-il adressé à la délégation menée par Béatrice Chan Ching Yiu, présidente du GEFP.
Il a également assuré le GEFP de l'engagement de l'État à établir le cadre nécessaire au développement des activités du secteur privé. Il a aussi souligné que le secteur privé sera tenu informé assez tôt des intentions de l'État.