Le plan d'action établi par le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage et le secrétariat d'État auprès de la Présidence chargé de la Souveraineté alimentaire, a été adopté en conseil des ministres, mercredi dernier. L'atteinte de l'autosuffisance en riz en 2025 constitue ainsi leur principal défi à relever.
La Banque africaine de développement a d'ailleurs octroyé un financement additionnel de 67 millions USD pour soutenir Madagascar dans le cadre de la transformation de son agriculture permettant de lutter contre la pauvreté, a-t-on communiqué. L'objectif vise à faire de la Grande île le grenier à riz de l'Océan Indien. Pour ce faire, le ministère de tutelle se charge de l'identification des superficies à exploiter dans toutes les régions pour une extension rizicole.
176 000 tonnes de riz hybride.
En outre, la vulgarisation de la culture de riz hybride fait partie des priorités du gouvernement, suivant les instructions du président de la République à la suite de sa visite en Chine dernièrement. Le secrétariat d'État chargé de la Souveraineté alimentaire prévoit ainsi une production de 176 000 tonnes de riz hybride l'an prochain. Outre la dotation en intrants et équipements agricoles aux paysans, la vulgarisation des techniques de production telles que le PFUMVUDZA, le SRI, le SRA et les techniques PAPRiz sera également renforcée.
Hormis cela, un silo sera mis en place dans chaque district afin de faciliter l'acquisition des intrants par les paysans tandis que des infrastructures d'irrigation seront aménagées. Par ailleurs, le secteur privé est sollicité pour créer des infrastructures et investir dans l'agri-business. Le chef de l'État mobilise tous les ministres pour atteindre cette autosuffisance alimentaire en coachant chacun, une région productrice. Pour l'heure, les importations en riz de Madagascar ont baissé à 320 000 tonnes contre 500 000 tonnes auparavant, a-t-on conclu.