La proposition de loi en faveur de l'interruption thérapeutique de grossesse déposée en 2021 n'a jamais été mise à l'ordre du jour. Le mouvement « Nifin'Akanga » poursuit les sensibilisations sur le sujet.
L'antenne du mouvement « Nifin'Akanga » à Antananarivo a organisé hier une sensibilisation au CSB II d'Ankaraobato. Le thème portait sur l'interruption sécurisée de grossesse. Une cinquantaine de femmes et de jeunes filles ont été sensibilisées sur ce thème durant cette descente. Cette rencontre a également permis aux activistes du mouvement d'expliquer les tenants et aboutissants des objectifs du mouvement, d'une part, et de souligner les effets néfastes de l'avortement clandestin, d'autre part. Le choix du lieu n'est pas fortuit, car le phénomène touche aussi bien les milieux aisés que les milieux socio-économiquement modestes. « Nous avons choisi ce jour car c'est le jour de la vaccination et de la planification familiale au CSB II d'Ankaraobato. Nous voulions atteindre un maximum de personnes et la plupart des interlocuteurs ont été réceptifs à nos explications », a déclaré une activiste du mouvement.
Changement.
Cette sensibilisation s'inscrit dans le cadre du projet " Farimbona», porté par Nifin'Akanga et soutenu par Amplify Change, qui soutient un mouvement communautaire innovant et multidisciplinaire visant à promouvoir le changement social en faveur de la légalisation de l'interruption sécurisée de grossesse à Madagascar. Dans cette optique, l'antenne d'Antananarivo du mouvement Nifin'Akanga a choisi de mener une campagne de sensibilisation sur le droit à la santé sexuelle et reproductive, ainsi que sur l'interruption thérapeutique de grossesse au sein des CSB-II.