Une plainte a été déposée, le 24 septembre à la Cour de cassation et à l'auditorat militaire contre Denise Mukendi Dusauchoy. Cette influenceuse est accusée d'association de malfaiteurs, de torture, et d'injure publique par le collectif des avocats de Jacky Ndala, président du Mouvement du réveil et de prise de conscience (MRPC) et ancien coordonnateur national de la jeunesse du parti Ensemble pour la République, de l'opposant Moïse Katumbi.
Cette action judiciaire fait suite à une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, dans laquelle Denise Dusauchoy révèle que Jacky Ndala aurait subi un viol lors de sa détention à l'Agence nationale des renseignements (ANR) en 2022. Me Eric Biselo, avocat principal du collectif de Jacky Ndala, réclame justice pour son client. Il a déclaré : « Denise Dusauchoy est sortie de son silence pour relater les sévices qu'auraient fait vivre les services de renseignements à mon client, Monsieur Jacky Ndala. »
Selon Me Biselo, les sévices subis par Jacky Ndala incluraient un viol et des actes d'humiliations. Il précise que d'autres révélations, potentiellement plus graves, n'ont pas encore été rendues publiques.
"Face à l'inaction des tribunaux, il était nécessaire de prendre des mesures pour reconnaître Jacky Ndala comme victime et pour que Denise Dusauchoy soit arrêtée pour son rôle présumé dans ces actes", poursuit Me Eric Biselo. L'avocat insiste sur le fait que les déclarations publiques de Denise Mukendi Dusauchoy visaient à humilier Jacky Ndala.
En parallèle, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a ordonné jeudi 26 septembre, l'ouverture d'une instruction judiciaire contre Denise Mukendi Dusauchoy, en lien avec le viol présumé dont Jacky Ndala aurait été victime.