Congo-Kinshasa: Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo appel à un investissement sur le continent

Le President Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de la République Démocratique du Congo à la 79eme Session de l'Assemblée générale
27 Septembre 2024

A la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies, le 25 septembre 2024 à New York, le Président de la République démocratique du Congo (RDC) a plaidé pour des « investissements permettant de développer la connectivité en Afrique » et a souligné le rôle de son pays dans la préservation des forêts tropicales.

D’après le ministère de l'environnement et du développement durable (MEDD) de la RDC, le pays regorge la grande partie de la forêt mondiale après l’Amazonie, avec une biodiversité variée, une capacité de répondre aux questions des changements climatiques par l’effet de séquestration de carbone et autres enjeux mondiaux.

Malgré tous ces avantages, ces forêts ont toujours été soumises à plusieurs contraintes, allant de la gouvernance forestière à l’exploitation forestière proprement dite ou à la conservation, à la transversalité forestière, à la légalité ou enfin soit à la fiscalité et parafiscale forestière, indique la même source.

Lors de son discours, le président congolais S.E Félix Tshisekedi a précisé que « le but de l’ONU n’est pas d’emmener l’humanité au paradis, mais de la protéger de l’enfer » recourant à cette célèbre citation de Dag Hammarskjöld, ancien Secrétaire général de l’ONU.

Pour le congolais, il était utile de souligner l’importance cruciale du multilatéralisme pour répondre aux menaces communes, « protéger notre planète et renforcer la société civile, ainsi que les droits humains ».

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C’est pourquoi, « la République démocratique du Congo aspire à attirer des investissements pour développer la connectivité en Afrique et appelle à la coopération des partenaires multilatéraux et des opérateurs de télécommunications, avec à la clé un transfert des connaissances », a-t-il souligné.

Nonobstant cela, il a été utile pour le Président Tshisekedi de juger essentiel le « renforcement de la traçabilité des minerais stratégiques, indispensables aux équipements technologiques, afin d'assurer une exploitation responsable et durable de nos ressources ».

Par ailleurs, il a également décrit comme une priorité de remédier à la déconnexion entre une population jeune en forte croissance et le marché de l’emploi, en leur fournissant les compétences nécessaires à l’intégration par des investissements dans l’éducation, notamment dans les domaines des STEM, (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), et en créant un environnement propice à l’innovation.

En concluant son discours, le Président Tshisekedi a appelé l’ONU à prouver sa capacité à s’adapter aux évolutions contemporaines et à redynamiser le multilatéralisme.

Il a poursuivi qu’il « réitère avec fermeté au nom de l’ensemble des pays africains sa requête de création de deux sièges permanents dotés de droits de veto au Conseil de Sécurité pour les pays africains. »

« Il s’agit là d’une question de justice pour un continent dont le rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître », a-t-il affirmé.

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