Sénégal: Planification familiale - Le taux de prévalence passe de de 12% en 2012 à 26,5% en 2023

26 Septembre 2024

« Le Taux de Prévalence Contraceptive est passé de 12% en 2012 à 26,5% en 2023», a renseigné le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l'action sociale, Dr Samba Cor Sarr. Ce dernier s'exprimait lors d'un atelier deux jours qui a pris fin hier, mercredi 25 septembre, sur la tenue des évènements nationaux et communautaires de diffusion et de dissémination des pratiques exemplaires et à fort impact en matière de planification familiale.

Le ministère de la Santé et de l'action sociale a partagé les résultats de l'expérience et les progrès du pays en matière de Planification familiale durant ces 20 dernières années. Selon le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l'action sociale, Samba Cor Sarr, parmi les stratégies pour lutter contre la mortalité maternelle et néonatale, le repositionnement de la planification familiale figure en bonne place, de même que les Soins Obstétricaux et Néonataux d'Urgence (SONU) et enfin la promotion de l'accouchement dans les structures sanitaires par un personnel qualifié.

Selon le directeur de cabinet, il est aujourd'hui reconnu que la planification familiale est l'une des interventions disponibles les plus efficientes pour sauver des vies et améliorer la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent. « La combinaison de plusieurs stratégies à haut impact, à travers la mise en oeuvre de ces plans, a permis de doubler le Taux de Prévalence Contraceptive qui est passé de 12% en 2012 à 26,5% en 2023; il en est de même une diminution appréciable des besoins non satisfaits en Planification Familiale qui sont passés de 30,1% à 19% durant la même période », a-t-il avancé.

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Et d'ajouter : « toutefois, le niveau actuel est toujours en-dessous des objectifs visés». Pour Dr Samba Cor Sarr, malgré les progrès notoires notés, des défis demeurent concernant l'amélioration du cadre réglementaire, le renforcement de la coordination multisectorielle, l'accroissement des services à base communautaire, l'effectivité de la délégation des tâches, l'intégration effective et continue des services de Planification Familiale à d'autres programmes comme le VIH et la vaccination et enfin la prise en compte de la Planification Familiale dans les contextes humanitaires.

Face à ces défis, il a estimé : « nous dévons être plus audacieux et il nous faut beaucoup plus d'innovations dans nos interventions pour être au rendez-vous de l'évaluation des Objectifs de développement durable en 2030. Ces interventions doivent être renforcées ou réajustées et doivent découler des données probantes ou d'évidences scientifiques, tirées de différentes études ».

Rappelons que, selon le ministère de la Santé et de l'action sociale, l'amélioration de la santé de la mère, du nouveau-né́, de l'enfant et de l'adolescent(e) a toujours été́ une priorité́ pour le Gouvernement du Sénégal. « Le pays s'est engagé́ à atteindre les Objectifs pour le Développement Durable (ODD) et s'est aligné à la nouvelle Stratégie Mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'Adolescent 2016- 2030 », ont confié les acteurs de cette cause.

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