Le responsable du Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation (PDDRC-S) dans le territoire de Mahagi, Olivier Mokili, sollicite des moyens logistiques et financiers pour faciliter le désarmement des miliciens. Il indique par ailleurs que de nombreux membres des groupes armés, notamment la CODECO, sont prêts à déposer les armes, mais l'absence de moyens pour mettre en œuvre cette opération constitue un obstacle.
« La sensibilisation est avancée, la seule chose qui reste c'est l'opérationnalisation du désarmement, démobilisation, réinsertion (DDR). L'effectivité du désarmement, démobilisation et de la réinsertion de ces miliciens qui seront désormais des ex-combattants à la vie civile. Les travaux préliminaires sont déjà effectués, la cartographie, les contacts... Tout ce qui manque, c'est les moyens financiers et logistiques pour que cela soit effectif », explique Olivier Mokili.
Selon lui, beaucoup de combattants des groupes ont exprimé la volonté de désarmer et se rendre et qu'une demande officielle a été envoyée à la hiérarchie.