«La totalité des mille six cent quatre-vingt-quinze communes possède des candidats. Mais cent cinquante-sept circonscriptions présentent des candidats uniques.» Ce sont les mots de Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), hier. Néanmoins, la procédure du scrutin ne va pas changer, bien qu'il n'y ait qu'un seul candidat. Le jour du vote se déroulera comme dans toutes les autres communes, rapporte-t-il.
Depuis les dernières élections législatives, avec trois districts ayant des candidats uniques, cette situation devient récurrente avec ces cent cinquante-sept communes. Ces candidats uniques n'appartiennent pas forcément à l'Irmar, d'après le rapporteur général. Le constat est donc qu'aucun parti, groupement de partis ou liste indépendante n'a couvert la totalité des communes de Madagascar.
La raison, selon les acteurs, est la lourdeur de la procédure pour l'acquisition de certaines pièces nécessaires. L'État 211 bis et le certificat de nationalité figurent parmi les plus difficiles à obtenir pour les candidats. Le certificat de nationalité a été retiré des pièces à fournir par un décret en conseil de gouvernement. Les montants des cautions obligatoires restent également un frein pour plusieurs prétendants.