Les fortes pluies survenues entre mercredi soir et jeudi matin dans la région de Dakar ont causé beaucoup de dégâts matériels et exposé la population dakaroise à moult risques d'ordre sanitaire comme sécuritaire. La situation a été plus alarmante encore dans la banlieue dakaroise où les eaux de pluie ont fait beaucoup de ravages.
En effet, dans la commune de Sangalkam, notamment à Kounoune, des dégâts majeurs ont été enregistrés. Le bassin de rétention qui était construit pour contenir les eaux de pluie a fini par céder face à la pression des fortes précipitations plongeant les habitants des cités environnantes, en particulier la cité Sagef V, dans une situation désastreuse. La cité est devenue en effet le foyer des eaux du bassin de rétention, des maisons ont été inondées et les voies endommagées et bloquées. Ce qui a installé du coup la cité dans une situation assez complexe et inquiétante.
Dans la même localité, la cité Dabakh située à Keur Ndiaye Lô a fait face à cette situation en se plaignant du fait que les pompes de la cité Diola et Keur Ndiaye Lô sont tournés vers elle, ce qui engendrerait la stagnation des eaux dans quelques zones de la cité. H. Diallo, un riverain, nous confie que « des actions de bonne volonté ont été faites pour la construction d'une voie pavée pente qui permet à l'eau de se déverser sur la route qui mène à Sangalkam mais n'empêche, il y a des zones où l'eau ne bouge pas ». Sur la voie du complexe Baba Maal dans les alentours de Keur Ndiaye Lô aussi, la situation est aussi déplorable.
Plus loin, la Cité nouvelle Horizon est devenue la cité des désillusions. Cette dernière comme la cité Sagef V est le foyer des eaux de Keur Ndiaye Lô, Cité Dabakh et de la route. « En face de la cité, se trouve un champ qui, durant l'hivernage, déverse les eaux de la pluie dans la cité, le propriétaire a été interpellé en vain plusieurs fois », nous confie un habitant de la cité. Et de poursuivre en faisant savoir que c'est d'ailleurs ce qui provoque l'inondation dans la cité d'une part et d'autre part les chantiers en construction qui participent pleinement à la stagnation des eaux.
Á ce jour, des maisons inondées comme l'année dernière sont enregistrées dans la cité. Face à cette situation que les habitants de la cité vient presque chaque hivernage, des actions comme des cotisations sont initiées, avec le maire de la commune qui a participé, pour acheter des motopompes afin d'extirper les eaux. Toute chose qui n'est pas aisée avec ces pluies qui ne sont pas parties pour s'arrêter en ce mois pluvieux de septembre.