Un problème de paiement, affectant les chauffeurs qui transportent de l'eau et des déchets à Mare-Chicose, a généré des tensions, ces derniers mois, entre la société Sotravic et eux. Une partie des paiements dus a finalement été effectuée, le jeudi 26 septembre, par la société Sotravic, ce qui constitue un premier pas vers la régularisation. Mais l'incertitude persiste.
D'après un chauffeur transportant de l'eau, la situation a été partiellement réglée, jeudi, après plusieurs mois de retard dans les paiements. Ce dernier explique que la personne responsable des paiements était hors du pays, ce qui a causé des décalages dans le règlement des factures. «Cela a certainement créé des polémiques et des tensions entre nous et la compagnie mais une partie des paiements a finalement été effectuée jeudi», confie-t-il.
Concernant les chauffeurs transportant des déchets, le paiement du mois de mai a été effectué jeudi également, mais certains d'entre eux attendent lundi pour vérifier si les fonds ont bien été crédités sur leur compte bancaire. Un chauffeur de cette section nous informe que Sotravic leur a demandé d'envoyer leurs factures pour le mois de juin, en vue d'un autre paiement prévu la semaine prochaine. Cependant, il souligne que malgré ces démarches, des retards persistent et qu'une solution à long terme doit être trouvée pour éviter de tels retards.
Le chauffeur explique aussi que, selon la compagnie Sotravic, les retards de paiement seraient liés à des retards dans les versements de la part du ministère de l'Environnement, ce qui complique davantage la situation. Mais le ministère concerné souligne que les paiements effectués auprès du main contractor sont à jour au niveau de la Solid Waste Management Division. Les chauffeurs espèrent désormais une régularisation complète des paiements dans les semaines à venir, afin de retrouver la stabilité dans leurs activités essentielles pour le bon fonctionnement du site de Mare-Chicose.
Bien que le paiement partiel ait permis de calmer certaines tensions, l'incertitude plane toujours pour ces travailleurs essentiels. Les retards, récurrents depuis plusieurs mois, font craindre de nouvelles complications à l'avenir.