Burkina Faso: An II du MPSR2 - Des Burkinabè entre satisfaction et espoir d'un lendemain meilleur

29 Septembre 2024
opinion

En deux ans de gouvernance du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR2), les habitants de Ouahigouya, Banfora et Dédougou expriment leur satisfaction dans les efforts de reconquête du territoire national. Espérant un lendemain meilleur pour le Burkina, ils expriment leurs attentes vis-à-vis des autorités.

Valentin Porgo, enseignant de Philosophie à Ouahi-gouya : « des villages ont été réinstallés »

« En termes d'appréciation, il faut noter qu'il y a des acquis. Sur le plan de la reconquête du territoire national, quelque chose est faite. Dans la région du Nord, il y a des localités qui ont été reprises par nos forces combattantes, des villages ont été réinstallés. Les reformes administrative et institutionnelle et la lutte contre la corruption sont des initiatives à saluer. Mais ces résultats ne doivent pas cacher certaines réalités. Au niveau de la sécurité, l'axe Ouahigouya-Titao reste toujours sous blocus, et cela constitue vraiment un souci pour les habitants de la région. Pour les années à venir, nous invitons les autorités de la Transition à travailler à renforcer la cohésion sociale et le patriotisme partout, au niveau des forces armées et les autres couches de la société. C'est à travers la cohésion sociale entre toutes les couches sociales, une vision d'ensemble que nous pouvons gagner cette guerre et être vraiment souverain ».

Ousmane Zorom, inspecteur de la petite enfance à la DREPPNF / Nord : « de nombreuses écoles seront ouvertes cette année scolaire »

« Les résultats sont globalement satisfaisants. Sur le plan de la sécurisation du territoire, il y a des résultats car plusieurs villages ont été réinstallés, mais pour des raisons de sécurité, je ne vais pas citer les noms. Beaucoup d'écoles seront ouvertes cette année scolaire. Actuellement, nous avons une armée bien équipée qui se bat pour défendre le territoire. La lutte contre la corruption et la réussite de l'organisation des concours directs sont des exemples de bonne gouvernance. Sur les chantiers des projets et programmes de développement, malgré la guerre, il y a beaucoup de réalisations. Dans la région du Nord, nous avons le bitumage de l'axe Ouahigouya Titao-Djibo qui est en pleine activité et nous avons l'offensive-agropastorale partout au Burkina qui fera le bonheur des populations en termes de sécurité alimentaire. Il faut une gouvernance vertueuse. Par ailleurs, nous invitons les autorités à travailler pour renforcer la cohésion entre tous les filles et fils du Burkina. C'est dans l'union que nous parviendrons à bouter le terrorisme hors de nos frontières ».

Hamidou Maiga, menuisier-tapissier à Ouahigouya : « le nombre de PDI a considérablement diminué dans la ville »

« Depuis l'arrivée du MPSR2 en septembre 2022, il y a une nette amélioration de la situation sécuritaire dans la région. Le nombre de personnes déplacées internes a considérablement diminué dans la ville de Ouahigouya, des villages ont été réinstallés et les populations vaquent paisiblement à leurs occupations. Les réformes engagées par les autorités sont des initiatives qu'il faut encourager même si certaines personnes ne sont pas d'avis. Actuellement, les gens crient que la vie est chère. C'est une réalité, même chez nous, au niveau du secteur informel, mais c'est le prix à payer pour notre liberté, notre indépendance vis-à-vis de l'occident. Nous invitons les autorités à redoubler plus d'effort, surtout travailler à renforcer la cohésion sociale entre les forces vives et plus précisément entre eux frères d'armes ».

Adama Ouédraogo, entrepreneur en bâtiment-forage à Ouahigouya : « le Burkina sera un eldorado »

« Les deux ans de gouvernance du MPSR2 nous donnent vraiment l'espoir d'un lendemain meilleur pour le Burkina Faso. La réorganisation et l'équipement adéquat de l'armée a permis au Burkina aujourd'hui d'avoir une armée puissante. Quand nous causons actuellement avec nos frères soldats, il y a vraiment un engagement pour la cause nationale. Aux autorités, nous leur sollicitons de prêter une oreille attentive à certaines critiques qui peuvent être des solutions à nos problèmes. Avec ces autorités, nous avons vraiment confiance que le Burkina sera un pays d'eldorado ».

Aguiratou Badini, ménagère au secteur 7 de Ouahigouya : « il y a une amélioration de la situation sécuritaire »

« L'arrivée du MPSR2 avec le capitaine Ibrahim Traoré a été un ouf de soulagement pour la population. Je ne connais pas la politique mais honnêtement, il y a une amélioration de la situation sécuritaire dans la région du Nord. Nous ne pouvons que dire merci aux gouvernants actuels, leur souhaiter bonne mission et prier pour que le Tout puissant les protège dans leur mission ».

El hadj Idrissa Ouédraogo, commerçant au grand marché de Ouahigouya : « l'engagement actuel des autorités est à féliciter »

Je suis commerçant mais nous reconnaissons actuellement qu'il y a un gros travail qui se fait. Nous invitons tous les filles et fils du Burkina, épris de paix, à taire les divergences et accompagner les autorités dans la mission de reconquête du territoire. Pour nous les commerçants, nous invitons les autorités de tout faire pour dégager l'axe Ouahigouya-Titao-Djibo et l'axe Ouahigouya Thiou jusqu'à Koro ».

Bienvenu Dembélé, leader de jeunesse à Dédougou : « les jeunes attendent énormément des dirigeants actuels »

« Après deux ans d'évaluation sans complaisance, nous dirons que le capitaine Ibrahim Traoré et son équipe du MPSR2 ont posé les bons sillons. Nonobstant les embûches, nous donnons carte blanche et une note de félicitation. Dans un contexte de guerre, le bilan est très positif car l'Etat tient toujours debout.

Economiquement, il y a des usines qui poussent grâce à l'entrepreneuriat communautaire par l'actionnariat populaire. Culturellement, des décisions de valorisation du Faso Dan fani et du Koko Dunda sont prises. Sur le plan sécuritaire, des acquisitions d'équipements militaires sont d'actualité. Ce qui présage des résultats futurs de la reconquête du territoire. Il y a eu certes des hauts et des bas, mais le résultat dans l'ensemble rassure. Les jeunes attendent énormément des dirigeants actuels. Les défis sont réels et le premier est la reconquête du territoire national et l'avènement de la paix, de la quiétude et du vivre-ensemble. Et, Ils sont nombreux, ces jeunes qui attendent d'être enrôlés comme VDP ou FDS pour défendre le territoire. La jeunesse a placé sa confiance au capitaine Ibrahim Traoré lors des assises nationales. Cette confiance doit interpeller le pouvoir afin qu'il élabore des stratégies d'accompagnement des jeunes durant le mandat des 5 ans pour faire du Burkina un pays de rêve sur le continent Africain ».

Yassi Arthur Paré, président d'association (Toma) : « tant que les dirigeants actuels resteront sur cette lancée ... »

« Nous avons actuellement des leaders à la tête du pays qui ont des visions et qui savent où ils veulent mener le pays. Nous voulons notre indépendance totale et ce qu'on appelle la souveraineté totale. Nous saluons le courage du capitaine Ibrahim Traoré et son équipe d'avoir compris cela et d'oser aller vers notre souveraineté. Nous les encourageons. Tant que les dirigeants actuels resteront sur cette lancée, ils auront toujours le soutien du peuple. Mon attente est que plus jamais, le Burkinabè ne soit ce peuple moutonnier où l'on vient de l'extérieur pour lui dicter ce qu'il doit faire. Quand on dit gouvernance de IB, ça nous engage tous. C'est pourquoi, j'ai mal au coeur quand je vois des discours discordants qui vont à l'encontre des intérêts du pays, juste pour des intérêts individuels et égoïstes ».

Dr Adolphe Sermé, pharmacien à Nouna : « rester à l'écoute du peuple »

« A l'an 2 du MPSR2, nous pouvons noter que plusieurs actions positives ont été menées malgré le contexte d'insécurité. Des efforts ont été déployés par le président du Faso et son gouvernement. Malgré l'insécurité, sur le plan du développement économique, des actions concrètes sont visibles. Par exemple, des promesses ont été faites pour l'industrialisation. Et ces promesses sont en train de se réaliser. Nous souhaitons que les efforts continuent d'être déployés pour reconquérir totalement le territoire afin que les déplacés internes puissent regagner leurs localités d'origine. Aussi, que les autorités continuent dans cette même lancée tout en restant à l'écoute du peuple ».

Rodrigue Coulibaly, membre de la Veille citoyenne de Solenzo : « nous sommes confiants »

« En deux ans du MPSR2, la gestion du pouvoir est très appréciable. Beaucoup de chantiers ont été entrepris. Il y a une détermination du capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement de sortir le pays de la crise sécuritaire. Dans la lutte contre le terrorisme, beaucoup d'efforts ont été faits et continuent d'être faits et les résultats sont visibles sur le terrain. Egalement, des actions ont été entreprises pour le développement économique. Nous sommes confiants que les choses iront encore mieux pour un Burkina meilleur. Nos attentes sont nombreuses. Au niveau de la province des Banwa, après la crise, nous souhaitons que le président soit regardant pour nous sortir du manque d'infrastructures routières, sanitaires, éducatives ».

Salifou Traoré, professeur à Boromo : « la gestion des carrières des agents publics s'est améliorée »

« Les choses se sont améliorées surtout au niveau de la gestion des carrières des agents publics. Le recrutement des soldats et des Volontaires pour la défense de la patrie a permis de mettre en déroute les terroristes. C'est une chose qu'il faut saluer. Le travail est appréciable et si le gouvernement continue dans cette lancée, la réussite sera totale. En termes d'attentes, il faut que le gouvernement intensifie les efforts pour barrer totalement la route à l'insécurité. Au niveau de l'agriculture, nous souhaitons que le gouvernement appuie conséquemment les agriculteurs pour nous permettre d'atteindre l'autosuffisance alimentaire ».

Joseph Karambiri, fonctionnaire à la retraite, coordonnateur régional d'OSC (Cascades) : « après la pluie vient le beau temps »

« Avoisinant déjà les 70 ans, je pense avoir le devoir et la responsabilité de donner mon opinion, mes critiques franches des deux années de pouvoir du MPSR 2 et pourquoi pas des propositions à même de consolider ce qui est déjà fait. Franchement à l'avènement du MPSR II, j'ai pensé que c'était un coup d'Etat de trop. Vu mon âge, j'ai connu tous les régimes qui se sont succédé jusqu'à la Révolution du 4-août 1983 de Thomas Sankara dont fait référence aujourd'hui le MPSR 2. Nous avons supporté ce régime et d'autres régimes dits démocratiques sont venus après, mais malheureusement, les lignes n'ont trop bougé. A vrai dire, j'apprécie à sa juste valeur l'avènement du MPSR 2. J'apprécie également un certain nombre d'actions qu'ils ont posées. D'abord, le gouvernement qui a décidé de prendre à bras le corps trois choses à savoir ; faire la guerre contre les terroristes, recouvrer l'intégrité du territoire et enfin amener notre pays vers un régime démocratique comme voulu par la révolution. Je pense que ces trois aspects ont été véritablement le vrai socle sur lequel le MPSR 2 et sa population doivent évoluer.

Malheureusement, on dit qu'il n'y a pas de rose sans épine, une façon pour moi de dire que pour arranger, il faut casser, redresser et reconstruire. Il faut dire que la population qui n'est pas encore habituée à certaines actions posées par le pouvoir, pourrait rouspéter à un certain moment. Il va falloir que le peuple accepte cela, car après la pluie vient le beau temps. Pour le moment, c'est difficile, mais pas impossible. Je pense qu'il ne faut pas se leurrer, c'est l'avènement du MPSR 2 qui a permis au peuple de comprendre que beaucoup de choses n'allaient pas dans ce pays. Cependant, je souhaite que le MPSR 2 communique avec les familles sur certaines disparitions que d'aucuns qualifient d'enlèvement, de déportation ou de séquestration. Pour ma part, je souhaite que ces interpellations se fassent dans les règles de l'art ».

Daouda Sourabié, producteur agricole à Kiribina (Banfora) : « beaucoup de producteurs sont repartis dans leur village et ont pu produire »

« J'apprécie le combat que mène le MPSR pour le bien-être de l'ensemble des Burkinabè. J'estime qu'en deux ans, le MPSR a su montrer au peuple sa vision. S'agissant des actions menées sur le terrain, beaucoup d'acquis sont à leur actif. Le plus important est la reconquête du territoire, où de véritables progrès ont été réalisés et toutes choses qui ont permis de réduire considérablement les velléités des groupes terroristes sur le terrain. C'est vrai qu'il y a parfois des attaques terroristes, mais il faut reconnaître que les choses ont beaucoup changées. Beaucoup de camarades producteurs sont repartis dans leur village et ont pu produire lors de la présente campagne agricole humide. Et pour cela, il faut féliciter le gouvernement, les VDP et les FDS. En tant que producteur agricole, je ne peux pas passer sous silence les appuis du gouvernement, surtout en intrants agricoles. Je peux dire que c'est une première fois que nous ayons reçu à bonne date les engrais minéraux à prix subventionné. Nous demandons à l'Etat de continuer de soutenir les producteurs agricoles dans la même dynamique. Nous souhaitons que l'Etat mise surtout sur les retenus d'eau afin que nous puissions produire deux à trois fois dans l'année pour atteindre les objectifs de l'offensive agropastorale portée par le chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré ».

Ahmed Baba Soulama, promoteur d'un complexe scolaire : « beaucoup de jalons importants ont été posés »

« En deux ans d'exercice du pouvoir d'Etat, nous pouvons afficher notre satisfaction au regard des actions phares du MPSR 2 marquées par la dénonciation des accords militaires avec la France, la mise en place de la charte du 14 octobre 2022, ce référentiel qui marque l'ouverture d'une nouvelle page de l'histoire sociopolitique de notre pays et l'adoption d'une nouvelle dynamique pour la lutte contre l'hydre terroriste marquée par la réorganisation et l'équipe-ment de notre armée nationale avec la création des BIR et le recrutement de plus de 90 000 VDP. Cette dynamique a permis la reconquête de beaucoup de localités et le retour des PDI dans leurs localités respectives. Dans le domaine de l'éducation, notons la réouverture de 1385 écoles ayant permis la réintégration de 268 980 élèves et la prise en charge des Élèves déplacées internes (EDI). D'autres priorités consistent à repenser l'agriculture, l'élevage, la santé, l'industrie et le développement éco-nomique en comptant sur nos propres forces par la création de l'APEC et la mise en place du fond de solidarité patriotique concrétisées par la création d'usines (tomate, raffinerie de l'or, résidus miniers, textile des forces armées) etc. Au niveau culturel, l'organisation de la SNC, le FESPACO ... La lutte contre la corruption avec l'implication de l'ASCE-LC et du REN-LAC. Il faut noter également la création de l'AES. En somme, sous le magistère du capitaine Ibrahim Traoré, beaucoup de jalons importants ont été posés dans la vie de la nation avec pour boussole le peuple burkinabè ».

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