Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR 2) a pris corps à un moment crucial de l'histoire du pays. Depuis, la trajectoire du Burkina Faso a radicalement changé, sous le magistère du capitaine Traoré, dont l'audace et les idées séduisent dans les quatre coins du Burkina et au-delà.
En deux ans d'exercice du pouvoir, le capitaine Traoré, surnommé « IB », pratique une gouvernance qui atteste d'une volonté manifeste de combattre l'hydre terroriste, d'affirmer la souveraineté totale du Burkina Faso et d'impulser un développement endogène. Une posture qui rappelle Thomas Sankara, le père de la Révolution d'août 1983, dont les nostalgiques semblent d'ailleurs revivre une ère qu'ils croyaient révolue à jamais.
Avec son franc-parler et sa politique de rupture, le capitaine Traoré est adoubé par les anti-impérialistes qui rêvent d'un continent africain et de dirigeants libres et indépendants dans les faits et non dans les discours. En véritable chef de guerre, le capitaine Traoré a vite fait de réorganiser l'armée et de l'équiper à la hauteur des défis sécuritaires du moment.
Entre autres, le passage de 3 à 6 régions militaires, la création d'une vingtaine de Bataillons d'intervention rapide (BIR), le recrutement massif de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les acquisitions progressives d'équipements militaires ont achevé de convaincre de l'engagement du chef de l'Etat à mener une guerre de haute intensité contre les terroristes. L'armée burkinabè est passée de la phase de l'introduction à celle du développement de la guerre.
Même si la tâche parait encore immense, les groupes terroristes étant toujours actifs, les efforts pour la paix commencent manifestement à produire des effets encourageants. Plusieurs localités (Solenzo, Ouo, Falangoutou, Mangodara ...) ont été reconquises et des populations, qui avaient fui à cause des exactions, ont été réinstallées. Et les chiffres parlent.
En décembre 2023, le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla avait évoqué un taux de 65,65% dans la reconquête du territoire national. A la date du 7 août 2024, ce taux a été porté à 69 %, comme l'a indiqué le ministre de la Défense, le général de brigarde Kassoum Coulibaly, à l'occasion de sa récente évaluation de performances par le chef du gouvernement.
La reconquête du territoire national progresse dans le bon sens. Des motifs de satisfaction existent, même si c'est au prix d'énormes sacrifices consentis par les forces combattantes et les populations civiles. La récente attaque de Barsalogho dans la région du Centre-Nord nous rappelle une indéniable réalité.
La capacité de nuisance des terroristes et la complexité de leurs attaques font de la lutte contre le terrorisme un combat de longue haleine. Mais, peu importe la ténacité de l'ennemi, la lumière finira par triompher de l'obscurantisme. L'expérience de l'Algérie pourrait faire école. Ce pays d'Afrique a vaincu, au bout de dix ans (1992-2002), le terro-risme qui a fait entre 60 000 et 150 000 morts. Notre chère patrie pourrait aussi prendre définitivement le dessus sur les groupes armés terroristes, pour peu que l'engagement de ses filles et fils dans la lutte contre le terro-risme ne faiblisse jamais.
Alors qu'il s'active à restaurer le Burkina Faso dans sa plénitude, le Président Traoré oeuvre à en faire également un Etat économiquement viable. La création d'usines de transformation à travers l'entrepreneuriat communautaire et la réalisation de projets révolutionnaires, comme l'implantation d'une centrale nucléaire pour la production d'électricité, instruisent à souhait sur cet engagement indéfectible à faire du Burkina Faso, une puissance économique.
L'autosuffisance alimentaire est également un chantier qui tient à coeur au chef de l'Etat qui a lancé pour la période 2023-2025, une offensive agropastorale et halieutique en vue d'un développement structurel de l'agriculture et de remplir les greniers. Les initiatives pour changer le visage du pays foisonnent, tout comme celles pour asseoir sa souveraineté à l'échelle planétaire.
La rupture des accords militaires avec l'ancienne puissance coloniale, la France, le départ avec « effet immédiat » du Burkina de la CEDEAO et son adhésion à l'initiative de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) aux côtés du Mali et du Niger illustrent la diplomatie sans complexe du capitaine Traoré.
La liberté dans le choix des partenaires est le leitmotiv de cette vision diplomatique qui fait la part belle à des grandes puissances plus avenantes et moins paternalistes, comme la Russie, la Chine et la Turquie. Il n'est plus question que le Burkina soit un Etat paillasson, aux yeux du capitaine Traoré, vent debout contre certaines politiques des Occidentaux en Afrique. Sous le MPSR 2, le Burkina Faso a emprunté le chemin de la souveraineté et du développement et ne compte pas s'y détourner de sitôt, puisque les forces vives ont renouvelé leur confiance à « IB » pour conduire la destinée du pays pendant encore 5 ans.
Tout compte fait, le combat est collectif, la victoire le sera également. Osons espérer, mais surtout, oeuvrons ensemble à la quête de cette victoire exaltante.