Le mouvement Nifin'Akanga poursuit son combat pour un accès sécurisé à l'avortement à Madagascar. Le sujet a été de nouveau remis sur le tapis samedi dernier lors de la journée mondiale du droit à l'avortement sécurisé.
Ce mouvement féministe a appelé les responsables politiques, en particulier les membres du Parlement et les membres du gouvernement à l'examen de la proposition de loi portant sur l'Interruption thérapeutique de la grossesse (ITG). Le but étant de se conformer aux recommandations des organismes internationaux de santé tels que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ou encore le Protocole de Maputo, qui reconnaissent que l'accès à un avortement sécurisé est un pilier fondamental de la santé publique et des droits humains.
C'était l'occasion d'attirer l'attention sur l'importance cruciale de garantir à toutes les femmes malgaches, peu importe leur niveau social et économique, un accès à des soins d'avortements sûrs et sécurisés. « En adoptant cette loi, Madagascar pourra non seulement sauver des vies mais aussi offrir aux femmes malgaches le droit de préserver leur santé et leur vie », déclare Nifin'Akanga. L'accès à un avortement sécurisé reste puni par la loi.
Informations. Cette journée du 28 septembre a également permis à Nifin'Akanga de présenter les résultats de recherches menées par des universitaires, chercheurs et journalistes d'investigation. Ces travaux offrent un éclairage nouveau sur les pratiques d'avortement à Madagascar.
Une exposition informative sur les raisons mondiales justifiant l'ITG a aussi marqué cet événement. A titre de rappel, Nifin'Akanga est un mouvement militant pour les droits des femmes malgaches, notamment pour la légalisation de l'ITG à Madagascar. C'est un mouvement engagé dans la défense des droits des femmes et la promotion de la santé reproductive.