Un an après son adoption, les résultats peinent à venir. C'est ce qu'a souligné Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, concernant le programme d'action de Doha, lors de son discours le 26 septembre dernier au Népal, en marge de la réunion annuelle des ministres des affaires étrangères des pays les moins avancés.
« La situation actuelle n'est pas celle que nous espérions au moment où des crises multidimensionnelles se multiplient et mettent à mal les efforts entrepris », souligne la cheffe de la diplomatie dans son allocution.
Dans cette optique, la ministre explique que la mise en oeuvre du programme nécessite une coopération plus accrue avec les partenaires au développement. « À l'instar des autres PMA, Madagascar appelle à une coopération plus poussée de tous les partenaires au développement et le système des Nations unies, afin de travailler ensemble avec le Bureau de la Haute Représentante sur les modalités de mise en oeuvre efficace de ce Programme», a-t-elle expliqué.
Rafaravavitafika Rasata n'a pas omis de souligner dans son intervention l'importance d'atteindre les objectifs du développement durable de l'agenda 2030.