Un boucher a été assassiné par deux braqueurs devant sa femmeet leurs deux enfants à Toamasina. La police a diligenté une enquête.
Sept balles ont été tirées à bout portant au milieu de la poitrine d'un boucher de 34 ans, vendredi à Toamasina, ne lui laissant aucune chance de survie. Il a été abattu sous les yeux horrifiés de sa femme et de leurs deux jeunes enfants. Les criminels n'ont trouvé que 5 000 ariary dans la poche de son tablier, un gobelet et un tissu servant de porte-bébé dans le coffre de sa moto. Après avoir tenté de redémarrer le deux-roues sans succès, ils ont pris l'argent et le gobelet.
La scène s'est déroulée dans le quartier d'Ambohijafy, à la déviation Rainbow Salazamay qui mène chez la petite famille. Sa boucherie est située non loin de là. Comme chaque soir, le couple observait les personnes assises le long de la route qui conduit vers leur domicile avant de rentrer.
Les témoignages de la femme fendent le coeur.
« Nous sommes passés devant quelques individus assis sur des pneus. Nous étions à peine à un mètre d'eux lorsque je me suis retournée et que j'ai vu deux hommes s'approcher. L'un venait du mur et l'autre de derrière nous. Je n'ai pas eu le temps de crier autre chose que : Une arme ! », raconte-t-elle à un journaliste local. Selon elle, le pistolet ressemblait à un jouet d'enfant.
Tombés
« J'ai baissé la tête. L'un d'eux a immédiatement ouvert le feu. Notre fille était devant mon mari, tandis que je tenais l'autre. Nous sommes tombés avec notre moto sur des épines », décrit-elle.
Elle poursuit : « J'ai entendu notre enfant, qui était devant, crier : Aieee ! J'ai cru qu'elle a été frappée par balle. Je l'ai relevée et j'ai vu qu'elle pouvait se tenir debout. Mon mari était à plat ventre. Nous n'avons rien eu, sauf lui. Je l'ai retourné et j'ai constaté qu'il saignait. Ses yeux étaient ouverts. J'ai touché son front, mais il n'a pas réagi. À ce moment-là, je n'ai pas encore vérifié sa poitrine. J'ai mis ma main sur sa joue et j'ai réalisé qu'il était encore chaud. »
Le bandit armé l'a menacée lorsqu'elle a appelé à l'aide et les témoins, pétrifiés, se sont éloignés. Parmi eux, une femme a fait venir un tricycle pour transporter le blessé à l'hôpital après que les assaillants ont quitté les lieux. Hélas, à son arrivée au service des urgences, le père de famille était déjà décédé. Son corps a été ramené à la maison. La Police nationale a ouvert une enquête.