TLDR
- La production de cacao devrait augmenter au cours de la saison 2024-25, mais il est peu probable qu'elle ait un impact significatif sur les prix du chocolat.
- Les mauvaises récoltes précédentes en Afrique de l'Ouest ont entraîné une flambée des prix du cacao en raison d'une pénurie importante.
- La production mondiale de cacao pour la nouvelle saison devrait dépasser la demande de 90 000 tonnes, principalement en raison de l'amélioration des rendements en Côte d'Ivoire, premier producteur.
La production de cacao devrait s'améliorer au cours de la saison 2024-25, mais cela pourrait ne pas suffire à faire baisser les prix du chocolat de manière significative.
Les mauvaises récoltes en Afrique de l'Ouest ont provoqué une pénurie importante et ont fait grimper les prix du cacao à des niveaux record. L'Organisation internationale du cacao (ICCO) estime à 462 000 tonnes le déficit de la saison 2023-24, le plus important depuis des décennies.
L'attention se porte désormais sur la nouvelle saison, la production mondiale de cacao devant dépasser la demande d'environ 90 000 tonnes, grâce à de meilleurs rendements en Côte d'Ivoire, premier producteur.
Points clés à retenir
Bien que les contrats à terme sur le cacao aient chuté d'environ 30 % par rapport à leurs sommets d'avril, le marché reste tendu. Les stocks sont à leur niveau le plus bas depuis des décennies et il est peu probable qu'un léger excédent ramène les stocks à des niveaux plus confortables. Les analystes estiment que les prix resteront historiquement élevés pendant un certain temps. Bien que les conditions météorologiques favorables aient amélioré la situation en Afrique, le marché du cacao reste sous pression en raison de problèmes persistants tels que les maladies des cultures, la faiblesse des investissements dans les plantations et la vente de terres agricoles à des fins d'exploitation minière illégale.
Le Ghana et la Côte d'Ivoire augmentent tous deux la rémunération des agriculteurs pour la nouvelle saison, le Ghana augmentant les paiements de 45 % et la Côte d'Ivoire envisageant une augmentation d'au moins 23 %. Ces hausses de prix, bien que bénéfiques pour les agriculteurs, sont inférieures aux prix du marché mondial et pourraient limiter davantage le rebond de la production.