Le président sortant de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fecoju-Da), Me Francis Neyl Ata Assiokarah, a bénéficié, à nouveau, de la confiance des acteurs de ce sport, le 28 septembre, en présence des représentants de la Fédération internationale de judo (FIJ), de l'Union africaine de judo (UAJ) ainsi que du ministère des Sports et du Comité national olympique et sportif congolais.
Me Ata a fait carton plein lors de l'assemblée générale élective de la Fécoju-Da qui a réuni les représentants des clubs. Grâce à son bilan que plusieurs judokas qualifient d'élogieux, Me Ata s'est engagé à redoubler d'efforts durant l'olympiade 2025-2028 afin de répondre aux besoins des dirigeants, officiels et athlètes du judo.
Dans l'unité et la cohésion, il a promis s'appuyer sur différentes expertises afin de réaliser son projet qui concerne à poursuivre la promotion de ce sport sur toute l'étendue du territoire national. « Je m'engage à travailler pleinement grâce à l'effort de chaque judoka pour relever le défi qui s'impose à nous. Aujourd'hui, la Fédération internationale et l'Union africaine nous a bénis et je crois que nous ne devrons pas les décevoir. Il est temps d'apprendre auprès de nos amis, puisque les athlètes n'attendent que le rythme que nous allons leur donner », a expliqué le président Ata.
Pour bien mener sa mission, il va compter sur le savoir-faire des autres membres du bureau dont les Mes Pierre Mabiala et Ghislain Allure Bueso comme premier et deuxième vice-président. Destin Ngakosso, Bokoko Charand et d'autres membres ont maintenu leur poste. Quelques nouvelles têtes ont fait leur entrée dans ce bureau exécutif. Il s'agit, entre autres, des Mes Henri Nzaou et Destin Oba Apounou.
Au nom de l'Union africaine de judo et de la Fédération internationale de judo, Alain Christian Kingué a signifié que le nouveau bureau peut compter sur l'appui de ces deux institutions puisque le processus électoral a déterminé, en toute transparence, les dirigeants du judo congolais. Il a, par ailleurs, invité les différents acteurs à travailler en harmonie afin de relever le niveau de cette discipline. Plusieurs conseils allant dans le sens du développement de ce sport au Congo ont été donnés.
Le représentant du ministère des Sports, Séraphin Icka, a offert aux membres du nouveau bureau et représentants des instances internationale et africaines de judo le code du sport congolais. Un document qui régit la pratique du sport en République du Congo. Pendant la clôture de l'assemblée, il a manifesté la disponibilité du ministère à accompagner le nouveau bureau exécutif. Le représentant du comité, Jean Claude Itoua, a aussi abondé dans ce sens pour demander aux dirigeants de mettre les judokas au coeur de leur projet.
Il faut noter que la tenue de cette élection met définitivement fin à la crise qui secouait cet art martial. C'est au terme d'un minutieux travail réalisé par la Fij et l'UAJ, en collaboration avec le ministère des Sports et du comité olympique que cette affaire a connu son épilogue. « Nous sommes totalement en joie, car le souhait de tous les judokas vient de se réaliser. Me Ata est l'espoir du judo congolais. Il est notre guide. Sa réélection traduit notre désir ardent. Plein de succès à lui puisque nous sommes et seront toujours avec lui », s'est réjoui un judoka.
Deux candidats étaient inscrits au poste de président, à savoir Francis Ata et Marien Ngouabi Ikama qui ne s'est pas présenté dans la salle ainsi que six membres du corps sur les dix-sept attendus. Le quorum étant atteint, la tenue de l'assemblée était inévitable.
Dans le but de prouver leur désir d'accélérer et d'enclencher l'exécution du projet de développement sportif du président élu, les membres du comité exécutif fédéral se sont réunis le 30 septembre à Brazzaville afin de modifier et valider les textes fondamentaux de la fédération. Ils ont également le programme d'activité et autres documents qui conduiront l'Olympiade 2025-2028.