Objectif, se maintenir dans le WXV3. Après une lourde défaite face aux Lionnes de l'Espagne, l'objectif des Ladies Makis est désormais de maintenir leur place dans le WXV3. La rencontre face à l'équipe de Hong Kong ce vendredi sera cruciale.
Les Ladies Makis se préparent pour leur prochaine rencontre contre l'équipe de Hong Kong, dans le cadre de la deuxième journée de la Coupe du monde WXV3 à Dubaï. Ce match sera très important non seulement pour les protégées d'Alain Andriamihaja, mais aussi pour tout le continent africain. Le résultat permettra aux Malgaches d'éviter la lanterne rouge et de garder leur place dans cette catégorie.
« Les Makis à Dubaï ne défendent plus seulement le drapeau de Madagascar, mais l'honneur de toute l'Afrique. Madagascar est la seule équipe africaine dans cette compétition. Si les Makis terminent à la sixième et dernière place, aucune équipe africaine ne sera plus représentée dans le WXV3. C'est pourquoi les techniciens de World Rugby sont venus les soutenir avant leur départ au Stade Makis », a annoncé le Directeur technique national, Antsoniandro Andrianorosoa qui reste optimiste pour ce prochain match, affirmant que « même si les Hongkongaises, classées 17e mondiales, sont habituées aux combats, les Makis peuvent rivaliser. Les deux équipes ont un gabarit physique similaire ».
Cependant, le DTN anticipe déjà un match déséquilibré pour la troisième rencontre face à l'équipe de Samoa, le vendredi 11 octobre. « Espérons que la défaite face aux Espagnoles ait un impact positif sur la mentalité des joueuses. Qu'elles soient plus motivées et concentrées après une semaine de pause », a-t-il ajouté.
Interrogé sur la raison de cette lourde défaite, Antsoniandro a souligné que la préparation pour cette Coupe du monde était parmi les meilleures pour l'équipe nationale. « Mais le manque d'expérience et le mental n'ont pas permis aux Makis de rivaliser avec les Espagnoles, l'équipe numéro Un de ce tournoi. Elles ont quand même réalisé des phases de jeu parfaites, comme en contre-attaques et en mêlées. De toute façon, il n'y a pas de miracle en rugby. Il faut s'entraîner durement et opter pour une nouvelle génération avec l'appui de l'État si on veut aller loin », a-t-il conclu.