Dans le cadre de la lutte contre l'orpaillage illégal en Côte d'Ivoire et principalement dans la région du Gontougo, la Fondation « J'aime Tanda » a organisé le 7 septembre 2024, la 3e édition de son activité dénommée « Théâtre chez nous ».
A l'occasion, le directeur régional des mines du Gontougo, Sadia Justin, représentant le ministre des Mines, du Pétrole et de l'Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a rappelé aux populations que la loi n'interdit pas l'orpaillage mais elle le règlemente.
Pour ce faire, toute personne qui désire exploiter le sous-sol ivoirien, doit être détenteur d'une autorisation préalable de l'Etat. Par ailleurs, tout contrevenant à cette disposition est passible d'une peine d'emprisonnement allant de 1 à 5 ans.
Le préfet du département de Tanda, Benoit Koné, président de la cérémonie, a salué l'initiative. « En soutenant ces initiatives culturelles, nous affirmons notre engagement à la promotion de la solidarité et au bien-être des populations », a-t-il justifié. Avant de renchérir : « Nous continuerons de travailler pour renforcer les mesures de surveillance et d'intervenir afin de mettre un terme à ces pratiques nuisibles pour garantir un environnement sûr et sécurisé à tous ».
Pour sa part, le secrétaire général du Conseil national des jeunes (Cnj) de Tanda, Brahima Ouattara, a déploré le fait que les jeunes soient mis à l'écart dans la lutte contre l'orpaillage clandestin. « C'est lorsqu'il y a des conflits où les jeunes s'opposent que nous sommes saisis. Nous voudrions être associés, outillés et subventionnés pour faciliter nos déplacements dans les villages », a-t-il exhorté.
Cette cérémonie a été ponctuée de moments de détente à travers des contes des élèves du primaire réunis au sein du club des ambassadeurs de la paix, ainsi que des sketches et du théâtre présentés par les élèves du secondaire.