Le 30 septembre 2024, la FIFA a pris une décision qui fait grand bruit : Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a été sanctionné pour une durée de six mois. L'ancien international est interdit d'assister aux matchs des sélections nationales du Cameroun après son comportement lors du match Cameroun-Brésil à la Coupe du monde féminine U-20. La FIFA a estimé qu'Eto'o avait enfreint les articles 13 et 14 de son code disciplinaire, relatifs au respect du fair-play et au comportement des officiels.
Suite à cette sanction, plusieurs réactions ont afflué, mais c'est celle du journaliste sportif Anthony Pla qui a particulièrement attiré l'attention. Sur sa page Facebook, Pla s'est indigné, pointant du doigt les Camerounais qui se réjouissent de cette suspension : « C'est triste de voir des compatriotes relayer avec joie la sanction contre Samuel Eto'o. On ferme les yeux sur d'autres injustices, mais ici on célèbre. »
Pla n'a pas seulement exprimé son soutien à Eto'o, il a aussi critiqué la FIFA, dénonçant une "justice à deux vitesses". En faisant un parallèle avec d'autres incidents dans le monde du football, il a notamment rappelé la sanction d'Éric Roy pour des propos contre un arbitre lors d'un match de Ligue 1 : « Aujourd'hui, tu parles de l'arbitrage, tu es sanctionné. Il y a un deux poids deux mesures flagrant. »
Le journaliste sportif a conclu son intervention en citant Basile Boli, ancien international français, qui avait récemment défendu Mehdi Benatia dans un contexte similaire : « Un dirigeant a le droit de s'exprimer. Les critiques envers l'arbitrage ne devraient pas conduire à des représailles disproportionnées. »
Cette affaire montre à quel point les actions de Samuel Eto'o, en tant que président de la Fecafoot, continuent de susciter des débats passionnés, tant au Cameroun qu'à l'international.