Luanda — Le Président de la République, João Lourenço, a exprimé sa consternation face au décès, mardi matin, d'Ismael Mateus, membre du Conseil de la République et éminent journaliste.
Ce sentiment est contenu dans un message envoyé à la famille du défunt, auquel l'ANGOP a eu accès, dans lequel il déclare avoir reçu avec une profonde consternation la nouvelle du tragique accident qui a tué Ismael Mateus, membre actif du Conseil de la République, grand journaliste et écrivain.
« L'Angola perd un intellectuel qui, dans son intervention dans la vie publique, a toujours su allier un sens critique élevé au civisme et au respect des institutions démocratiques. Cette attitude responsable était un exemple pour les jeunes générations, qui voyaient en lui un maître et un modèle à suivre», exprime le Président João Lourenço.
Il reconnaît que, avec une légion d'admirateurs, également en tant qu'écrivain de fiction, la mort prématurée du citoyen Ismael Mateus appauvrit « notre journalisme et notre culture ».
«A la famille endeuillée, à ses amis et collègues, j'exprime mes plus sincères condoléances, en espérant que vous saurez surmonter un moment si douloureux, en respectant ses actes et sa mémoire», conclut la note de condoléances.
Journaliste depuis 1981, Ismael Mateus est né à Luanda, le 6 juillet 1963.
Il a été membre fondateur de l'Union des journalistes (UJA) et membre de l'Union des écrivains angolais.
Depuis 1985, il publie des articles d'opinion, initialement sur la Radio Nationale d'Angola (RNA), sous les titres "Dia a Dia na Cidade" et "Bué de Bocas".
À la Radio Luanda Antenne Commerciale (LAC), il a écrit pour la rubrique "Recados para o meu Chefe" (Messages pour mon patron).
Plus tard, il publiera des articles d'opinion dans les journaux Angolense et Cruzeiro do Sul et dans l'hebdomadaire « Semanário Angolense ».
Il a publié son premier livre en 1992, le recueil de textes radiophoniques "Bué de Bocas", dans une édition d'Edipress.
Il a également sorti l'oeuvre "Ascensão e Queda, de Bartolas Matias"
En 2000, il a été coordinateur du recueil de textes « Angola, Festa e o Luto », lancé à l'occasion du 25e anniversaire de l'indépendance nationale.
En 2001, par l'intermédiaire de la maison d'édition Nzila, il publie son premier roman intitulé "Os tempos de YaKalaya".
À partir des entretiens qu'il a réalisés à LAC, à l'occasion du décès de Jonas Savimbi, l'éditorial Nzila a publié, en 2002, le livre « UNITA que Futuro ? ». En 2003, chez le même éditeur, il a publié le livre « Sobras de Guerra ».