Sur toute l'étendue du territoire national, la communauté éducative a pris un nouveau départ le 1er octobre pour cette nouvelle année scolaire 2024-2025. Une rentrée et une nouvelle saison académique jonchées d'innombrables défis en lien avec la réforme du système éducatif dont les jalons venaient d'être posés.
C'est en effet au cours de cette année-ci que les nouvelles modalités d'évaluation des épreuves des baccalauréats techniques et professionnels entreront en vigueur. Les candidats devront, entre autres exigences, présenter une attestation de stage. La démarche permettra, selon les pouvoirs publics, de produire des profils qualifiés, nantis de compétences pratiques, recherchés sur le marché du travail.
S'agissant de l'enseignement préscolaire, primaire et secondaire, la mise en service des infrastructures construites et réhabilitées dans le pays est attendue non seulement pour rapprocher l'école de l'apprenant, mais aussi résorber l'épineux problème des sureffectifs d'élèves. La formation initiale et continue des enseignants et leur recrutement en vue de combler le déficit s'ajoutent à la longue liste des dispositions prises à cet effet.
Il est évident que le système éducatif joue un rôle fondamental dans la vie d'une nation qui aspire au développement socioéconomique. Encore faudrait-il réunir toutes les conditions pour qu'il soit de qualité. Souhaitons que le nouveau départ pris en cette rentrée des classes y contribue.