Mozambique: La banque centrale du pays réduit à nouveau ses taux, annonçant un nouvel assouplissement

TLDR

  • La banque centrale du Mozambique a abaissé son taux d'intérêt de référence à 13,5 %, dans le but de réduire les coûts d'emprunt et de soutenir la croissance économique.
  • L'inflation annuelle est tombée à 2,8 % en août, ce qui a contribué à la décision de réduire les taux.
  • De nouvelles réductions des taux d'intérêt sont attendues en fonction des prévisions d'inflation et des risques économiques.

La banque centrale du Mozambique a abaissé son taux d'intérêt de référence pour la cinquième fois cette année, ramenant le taux Mimo de 14,25 % à 13,5 %, a déclaré le gouverneur Rogerio Zandamela. Cette mesure s'inscrit dans le cadre des efforts continus de la banque pour réduire les coûts d'emprunt, et d'autres réductions sont attendues car les risques d'inflation restent contenus.

L'inflation annuelle est tombée à 2,8 % en août, contre 3 % en juillet, grâce à la stabilité de la monnaie et des prix internationaux des matières premières. Malgré la baisse de l'inflation, les coûts d'emprunt restent élevés en raison de la dépendance du gouvernement à l'égard des marchés de la dette locale pour financer le déficit budgétaire.

Le comité de politique monétaire de la banque centrale a indiqué que d 'autres réductions de taux dépendraient des prévisions d'inflation et des risques pesant sur les perspectives économiques. La réduction des taux intervient alors que le Mozambique se prépare aux élections générales du 9 octobre et vise à soutenir la croissance économique, qui a atteint 4,5 % au deuxième trimestre.

Points clés à retenir

Le Mozambique est la seule banque centrale africaine à réduire systématiquement ses taux d'intérêt en 2024. L'accent mis par la banque centrale sur le maintien d'une monnaie stable et la maîtrise de l'inflation lui a permis de réduire les coûts d'emprunt, soulageant ainsi les emprunteurs qui ont été confrontés à des taux d'intérêt réels élevés. Les risques d'inflation étant maîtrisés, de nouvelles baisses de taux sont probables, car le pays cherche à stimuler la croissance économique, qui a atteint 4,5 % au deuxième trimestre.

Toutefois, la dépendance du gouvernement à l'égard des marchés de la dette locale continue de peser sur les coûts d'emprunt, ce qui pose des problèmes pour la stabilité budgétaire à long terme. Alors que le pays se dirige vers des élections générales, l'assouplissement monétaire de la banque centrale pourrait contribuer à soutenir la dynamique économique.

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