Depuis sa fondation en septembre 2014, Dukesbridge a marqué le paysage éducatif et a su conquérir le coeur des familles mauriciennes et internationales grâce à une vision audacieuse et à un engagement envers l'excellence académique ainsi qu'au développement personnel des élèves. Aujourd'hui, Dukesbridge compte 15 campus à Maurice et opère également à Nairobi, au Kenya. Voici un aperçu de cette institution.
L'idée de fonder Dukesbridge revient à Rishi Nursimulu, ex-élève du collège Royal de Curepipe et lauréat de l'État en 1999, qui avait le désir de contribuer à l'avancement du pays. Après avoir obtenu un diplôme en économie à la London School of Economics et une longue carrière dans l'Investment Banking à Merrill Lynch et à Barclays Capital, il retourne à Maurice en 2014. En tant que directeur des fusions-acquisitions et conseiller des gouvernements européens, Rishi Nursimulu aurait pu s'intégrer dans le secteur financier à Maurice. Cependant, c'est dans l'éducation qu'il décide de se concentrer. Il rêvait d'un Maurice exemplaire, une nation respectée à l'échelle mondiale tant pour sa population progressiste que pour une économie prospère.
«Je me suis rendu compte que si je voulais un changement durable dans mon pays, cela devrait être une mission à long terme», explique-t-il. «Nos enfants sont les futurs leaders de notre nation, leur influence serait bien plus que ce que je pourrais jamais accomplir.»
La devise : «Teaching Happiness»
Chez Dukesbridge, le bien-être des élèves est une priorité. L'école fournit un environnement d'apprentissage inclusif et stimulant où chaque élève est encouragé à atteindre son plein potentiel. «Nous offrons un environnement d'apprentissage qui valorise la diversité, la tolérance et le respect mutuel», affirme Kirsty Lallchand, Head of Dukesbridge Primary and Secondary. Kirsty, de nationalité anglaise, s'est rejointe à la vision de Rishi et Shannon Nursimulu en 2016. L'approche de Dukesbridge en matière de soins aux élèves comprend des programmes inclusifs et des opportunités pour les élèves de s'impliquer dans des activités parascolaires enrichissantes. «Nous veillons à ce que tous nos élèves soient impliqués dans toutes les activités de l'école comme les Jeux de Dukesbridge, le spectacle musical de style Broadway, etc. Cela démontre l'équilibre entre les aspects académiques et non-académiques à l'école», ajoute Kirsty Lallchand.
Sana Mohung, responsable des écoles maternelles de Dukesbridge, explique que l'enseignement du bonheur est un concept qui imprègne tous les aspects de Dukesbridge, depuis le moment où un enfant sort de la voiture ou du van le matin pour entrer dans la cour de l'école, jusqu'aux 30 minutes d'assemblée du matin remplies de musique et de danse, et se poursuit dans la manière dont les leçons sont dispensées durant la journée. «C'est ce qu'est Dukesbridge. Nous voulons que nos enfants soient des individus heureux. Nous nous efforçons de rendre l'apprentissage amusant. S'ils sont heureux, ils seront heureux d'apprendre. Et ce concept fonctionne. C'est merveilleux de voir les bébés qui nous ont rejoints il y a 10 ans s'épanouir magnifiquement maintenant au collège», déclare Sana Mohung.
Curriculum hybride
Dukesbridge se distingue par son curriculum australien, tout en intégrant les examens de Cambridge et certains aspects du Baccalauréat International (IB). «Notre programme éducatif est conçu pour préparer les élèves à réussir dans un monde en constante évolution», explique Shan Fayd'herbe de Maudave, Head of Learning à Dukesbridge. D'origine sud-africaine, Shan Fayd'herbe a rejoint l'organisation en 2018 après avoir été la première maîtresse d'école à Westcoast International Primary School. «Nous mettons l'accent sur le développement de compétences telles que la pensée critique, la collaboration et la créativité.» Elle précise qu'elle travaille en étroite collaboration avec les régulateurs australiens à Perth pour s'assurer que le niveau d'enseignement à Dukesbridge correspond aux attentes fixées par le gouvernement australien. Les enseignants de Dukesbridge doivent suivre une formation établie par l'équipe australienne.
Rishi Nursimulu explique qu'il y a plusieurs raisons pour lesquelles le curriculum australien avec les examens de Cambridge a été choisi pour la nouvelle école secondaire. Les examens de Cambridge sont reconnus à l'échelle internationale comme étant très solides. Selon lui, les méthodes d'enseignement australiennes facilitent la préparation aux examens de manière plus moderne et ludique que la méthode traditionnelle. «Il est également important de ne pas fermer les portes aux étudiants mauriciens. Les examens de Cambridge offrent une voie vers des bourses et l'opportunité d'une aide financière pour les études supérieures», dit-il. «Aussi, le curriculum hybride offre aux élèves la possibilité de terminer leur scolarité secondaire en seulement 6 ans s'ils passent les examens du Western Australia Certificate of Education (WACE). Je suis heureux que le ministre australien de l'Éducation internationale ait adressé nos parents il y a quelques jours et confirmé que nos étudiants seront éligibles pour des subventions et des demandes de bourses pour poursuivre leurs études d'université en Australie.»
Le programme IB a été sérieusement envisagé par Dukesbridge, mais l'école a finalement décidé de ne pas l'adopter, car il n'est pas encore considéré comme équivalent aux certificats de Cambridge, qui sont obligatoires pour de nombreux emplois à Maurice. «Le programme IB est vraiment bien, mais il ne convient pas à tout le monde», explique Shannon Nursimulu. «Beaucoup sont fascinés par le nom et pensent que c'est forcément la meilleure option. Cependant, le véritable IB convient seulement aux enfants autonomes et aux enseignants qui se sentent capables de gérer les cours IB sans une structure stricte.» Elle ajoute que certains éléments clés du cadre IB ont déjà été intégrés dans le programme australien, tels que l'apprentissage par enquête, le service communautaire et le développement du leadership.
Rishi Nursimulu écrit alors la mission statement de Dukesbridge : «build a school, change a nation». L'objectif est d'offrir une éducation internationale qui stimule la curiosité intellectuelle, la créativité dans tous les sens et le leadership éthique chez les élèves, tout en restant abordable pour les familles mauriciennes. «Nous avons lancé Dukesbridge avec une vision claire», se souvient Shannon Nursimulu, «créer une école qui non seulement transmet des connaissances, mais qui développe aussi le caractère et le sens des responsabilités sociales chez nos élèves pour qu'ils soient préparés à réussir dans un monde moderne.»
Ce qui a propulsé l'école au sommet
Dès le départ, avec la maternelle, Dukesbridge s'est rapidement démarquée par son approche pédagogique innovante et son engagement envers l'excellence éducative. Shannon Nursimulu, d'origine australienne, a introduit de nombreuses philosophies, méthodes et approches australiennes pour façonner le fonctionnement de Dukesbridge en tant qu'école. «Notre approche éducative repose sur le développement holistique de chaque élève», explique-t-elle. «Nous croyons fermement que chaque enfant a le potentiel de réussir dans plus qu'un seul domaine et nous nous efforçons de créer un environnement où ils peuvent s'épanouir sur le plan académique, social et émotionnel.»
Les premiers élèves de Dukesbridge ne tardent pas à briller. Les parents sont éblouis par leur aise à parler l'anglais, chanter, danser, faire les mathématiques, le karaté et la natation... même à l'âge de trois ans. Dans quelques mois, la première école à Moka a déjà une longue liste d'attente, et Dukesbridge démarre alors à Vacoas, Curepipe, Port-Louis et Pamplemousses. Encouragé par les parents, Dukesbridge construit sa toute première école primaire à Trianon en 2017 et bientôt, Dukesbridge attire l'attention du gouvernement australien. En particulier, Shannon se trouve invitée à une table ronde avec l'ancienne Première ministre australienne, Julia Gillard.
Ensuite, c'est le speaker de la Chambre australienne, Tony Smith, qui vient rendre une visite officielle en 2018 et parle de Dukesbridge au Parlement australien à son retour à Canberra. Dukesbridge est ensuite sélectionnée pour collaborer avec une école en Australie lors des Jeux du Commonwealth cette même année. Au cours de ce processus, Dukesbridge reçoit une lettre de londres indiquant que l'une des vidéos de Shannon dirigeant l'assemblée du matin à Dukesbridge a été repérée par la Reine Elizabeth II elle-même. Quelques mois après, Dukesbridge devient officiellement la toute première et la seule école de toute l'Afrique à être accréditée et licenciée par le gouvernement d'Australie.
L'un des défis majeurs auxquels Dukesbridge a dû faire face a été de maintenir des frais scolaires abordables tout en garantissant une qualité éducative de haut niveau. «Je sais que tout ça a un coût et on ne va pas plaire à tout le monde. Mais nous sommes fiers d'avoir pu maintenir nos frais à la moitié de ceux des autres écoles internationales à Maurice», souligne Rishi Nursimulu. «Cela reflète notre engagement envers l'accessibilité et notre désir de rendre une éducation de qualité accessible à un plus grand nombre de familles mauriciennes.»
Malgré les défis, Dukesbridge a poursuivi son expansion et a ouvert plusieurs campus à travers l'île pour répondre à la demande croissante des parents pour une éducation internationale de qualité. «Notre expansion témoigne de la confiance que les familles placent en notre programme et notre engagement», déclare Shannon Nursimulu.
Valérie Tranquille-Chenel, maman de Julian, en Grade 7
«Mon fils est à Dukesbridge depuis cinq ans et il est actuellement en Grade 7. Nous étions en quête d'une école qui lui permettrait de s'épanouir tant sur le plan académique que personnel, et Dukesbridge a largement dépassé nos attentes. Nous avons constaté une évolution remarquable chez notre fils. Nous appréhendions sa transition vers un environnement anglophone, étant donné que notre fils vient d'une famille francophone. Mais Dukesbridge a accompli un travail exceptionnel. Aujourd'hui, il est parfaitement bilingue. L'engagement de l'école envers une éducation holistique est incontestable. Julian a bénéficié d'opportunités exceptionnelles, telles que sa participation à des spectacles, à la chorale, ses performances avec des artistes locaux et ses apparitions en direct à la radio. Ces expériences ont considérablement renforcé sa confiance en lui et enrichi son parcours. Ce qui distingue véritablement Dukesbridge, c'est son environnement accueillant, bienveillant et stimulant, où chaque membre du personnel se consacre avec dévouement à l'accompagnement des élèves. Nous avons la tranquillité d'esprit de savoir que notre fils est entouré de professionnels attentifs, qui veillent à son bien-être.»
Éthique : travailler dur et donner l'exemple
Avec plus de 230 membres, l'équipe de Dukesbridge joue un rôle essentiel dans la réalisation de la vision de l'école. Rishi et Shannon Nursimulu ont créé une culture d'encouragement à l'excellence. Chaque membre contribue à façonner les générations futures, soutenues par une approche familiale. Cette équipe, qui va au-delà des attentes habituelles, est unie par la passion et l'engagement pour leurs étudiants. «Je ne le cacherai pas : Rishi et moi travaillons très dur, et notre équipe aussi. Mais nous aimons aussi ce que nous faisons, sinon on ne pourrait pas enseigner le bonheur aux enfants», partage Shannon Nursimulu.
En tant que fondateur, Rishi Nursimulu croit en «leading by example», surtout pour briser les préjugés et les stéréotypes. Rishi explique qu'il a joué de la musique et dirigé une chorale dans son église locale depuis son enfance. Bien qu'il écrivait des chansons depuis tout ce temps, ce n'est que lorsqu'il approchait la quarantaine qu'il a finalement rassemblé le courage de se lancer dans un album. «Les gens pensent que je suis confiant, mais j'étais très sceptique quant à la manière dont ils me percevraient dans ce nouveau domaine», confie-t-il. Ce qui l'a poussé, c'était sa détermination à montrer aux enfants qu'ils peuvent être bien plus que ce que la société veut les définir, et que chacun possède des talents multiples qu'il doit embrasser. «Je savais qu'il fallait donner l'exemple. J'ai donc dû affronter mes propres peurs et sortir de ma zone de confort. Imaginez ma surprise lorsque la chanson titre de l'album Children of All Colours a décroché le titre de disque de l'année !», s'exclame-t-il.
La parole aux enfants
Hansen Moonien, 11 ans, Grade 7 : *«Je suis à Dukesbridge depuis mes 3 ans. J'adore les moments passés à l'école, surtout les activités éducatives qui rendent l'apprentissage amusant et facile. Par exemple, en cours de français, on a fait une chasse au trésor pour apprendre la grammaire.» *
Ayaan Bholah, 12 ans, Grade 7 : «J'ai rejoint Dukesbridge en Grade 3. Ce que j'apprécie particulièrement, c'est la méthode d'enseignement qui inclut des activités, des projets et des présentations. En classe HASS, j'ai adoré la session de simulation de tribunal avec des élèves venus de La Réunion pour découvrir leur système judiciaire.»
Ayaan Cyparsade, 12 ans, Grade 8 : «J'ai rejoint Dukesbridge depuis la maternelle. Dès le premier jour, j'ai été impressionné par l'atmosphère accueillante et positive de l'école. Dukesbridge n'est pas qu'un lieu où l'on apprend des matières académiques, c'est un espace qui m'a aidé à grandir, à devenir plus organisé et problem-solve. Grâce à l'encadrement, je suis plus productif, même chez moi où j'aide dans les tâches ménagères quotidiennes.»
Zainab Toofanee, 13 ans, Grade 8 : «J'ai rejoint l'école à l'âge de 5 ans. On se sent en sécurité et bien encadré. Avant de venir ici, j'étais timide et j'avais du mal à me faire des amis. Mais, grâce à l'atmosphère positive et amicale de l'école, je suis devenue une personne ouverte et plus confiante.»
Hanshik Neetye, 13 ans, Grade 8 : «J'ai commencé à Dukesbridge à 3 ans. J'habite à Surinam. La distance pour me rendre à Trianon est un défi mais cette école est un lieu où je me sens chez moi. Les infrastructures modernes et spacieuses offrent un environnement de travail idéal. Ce qui me plaît le plus, c'est la manière dont l'apprentissage est rendu vivant à travers des activités qui nous permettent d'appliquer concrètement ce que nous apprenons. Grâce à Dukesbridge, j'ai non seulement développé mes connaissances académiques, mais aussi mon sens des responsabilités. Ici, j'ai appris que la réussite repose autant sur le travail d'équipe que sur la persévérance.»
Arush Guptar, 12 ans, Grade 8 : «J'ai commencé au campus de Vacoas à l'âge de 3 ans avant de rejoindre celui de Trianon pour le primaire et secondaire. Tout au long de mon parcours, j'ai eu la chance de vivre des expériences enrichissantes. Enregistrer la chanson Ansam à la mer avec The Prophecy restera un souvenir inoubliable. Plus qu'une simple chanson, Ansam porte un message fort contre le harcèlement scolaire et j'espère que ca changera des vies.»
Shaivi Munsaram, 11 ans, Grade 7 : «J'ai rejoint l'école en Grade 1. Ce que j'aime ici, ce sont les salles de classe spacieuses, les laboratoires de sciences, et les cours de design. La salle d'art est un de mes endroits préférés. J'apprécie aussi beaucoup mes professeurs, ils sont gentils et toujours prêts à aider.»