Depuis le 1er octobre, l'exploitation des langoustes est fermée. Ce, conformément au décret n°2017-854 du 26 septembre 2017, modifiant les périodes d'exploitation des langoustes, du ministère de la Pêche et de l'Économie bleue. Ainsi, la pêche, la mise en vente, la vente, l'achat, le transport et le colportage des langoustes sont prohibés, à partir du 1er octobre à 00 heure jusqu'au 31 décembre à 23h59, dans les régions Diana, Sofia, Boeny, Melaky, Menabe, Atsimo-Andrefana, Atsinanana, Analanjirofo et Sava.
Chaque société de pêche, les collecteurs, les poissonneries ainsi que tous les revendeurs et collecteurs de langoustes sont tenus d'effectuer une déclaration de leurs stocks à la date du 30 septembre. Ce, auprès de la direction régionale de la Pêche et de l'Économie bleue de chaque région, jusqu'au 7 octobre.
La campagne de crabes sera également fermée, à partir du 15 octobre. Deux semaines avant la fermeture, le ministre de tutelle, Paubert Mahatante, est descendu au marché de crabes à Mahabibo, pour vérifier leur taille et leur dimension, car il est interdit de pêcher ou de vendre des crabes de moins de 11 cm. Ce secteur à Mahajanga est plus ou moins réparti entre les opérateurs locaux, mais le monopole de la filière reste encore entre les mains des exploitants chinois.
« Nous nous contentons de commercialiser les produits que les Chinois ne prennent pas. Ils les achètent à 12 000 ariary le kilo. Nous, nous vendons les crabes de petites tailles à 6 000 ariary le kilo, ou par pièce. La qualité est inférieure à celles des grandes boites agréées.»,