Congo-Brazzaville: Environnement - Les partenaires techniques et financiers au siège de la CCBC

Trois diplomates accrédités à Brazzaville ont effectué, le 30 septembre, en compagnie de la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, une descente au siège de la Commission Climat Bassin du Congo (CCBC) afin de renforcer les capacités techniques et financières de ladite institution puis de réaffirmer le soutien de leur pays aux initiatives écologiques.

La descente de l'ambassadeur des États-Unis, Eugene Young, l'ambassadeur de l'Angola, Vincente Mouanda, et l'ambassadeur du Maroc, Ahmmed Agargi, qui s'est inscrit dans la dynamique des efforts de coopération internationale en matière de préservation du climat, avait pour objectif de renforcer les partenariats entre les nations représentées et la CCBC. L'importance des États-Unis, du Maroc et de l'Angola au siège de la CCBC, ouvre la voie à une coopération renforcée, notamment dans les domaines de la formation, de la recherche et du financement des projets environnementaux.

L'occasion a permis aux diplômantes et à la ministre de s'informer des avancées ainsi que des défis auxquels fait face la CCBC, une institution régionale-clé pour la protection du deuxième poumon vert de la planète après l'Amazonie.

Au cours de cette entrevue, la secrétaire exécutive de la CCBC et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC), Arlette Soudan-Nonault, accompagnée de ces partenaires, a fait une visite guidée de l'espace et a aussi rappelé l'importance de la CCBC dans la lutte contre le réchauffement climatique : « la Commission Climat Bassin du Congo est une pierre angulaire pour la préservation des forêts du Bassin du Congo, qui abritent une biodiversité unique et jouent un rôle crucial dans la séquestration du carbone à l'échelle mondiale », a-t-elle déclaré. La ministre a également mis en avant les défis environnementaux croissants tels que la déforestation illégale, les incendies de forêts et l'exploitation non durable des ressources naturelles.

Le gouvernement américain soutient les initiatives écologiques portées par la CCBC, car il est résolument engagé à soutenir les actions visant la résilience climatique dans cette région importante afin de garantir l'équilibre environnemental mondial. « Je remercie la ministre pour l'invitation offerte à mon égard. Nous sommes le plus grand partenaire de tous les pays membres de la CCBC, nous sommes fiers de ce partenariat et en même temps nous sommes les plus grands investisseurs de la Banque mondiale, et de la Banque africaine de développement. Nous accompagnons toujours le Congo dans la protection du bassin du Congo dont les tourbières. Nous sommes ici pour partager notre expérience. Je dois féliciter la ministre pour l'ouverture du siège et du secrétariat de la CCBC», a souligné Eugene Young, ambassadeur des États-Unis au Congo.

Pour sa part, l'ambassadeur de l'Angola, Vincente Mouanda, a indiqué : « Je remercie la ministre de m'avoir donné la possibilité de visiter le secrétariat de la CCBC. Nous sommes très contents. Étant donné que le climat est bon pour le service, et j'espère que tous les experts qui seront ici, y compris ceux de nos pays membres de la CCBC, seront très engagés pour que cette organisation puisse aboutir et favoriser la génération future ».

A l'issue de cette visite, les parties présentes ont convenu d'explorer des pistes concrètes de collaboration. Il a été question, entre autres, de renforcer les capacités techniques et financières de la CCBC afin de lui permettre de mieux remplir sa mission. En effet, la ministre a évoqué des projets de développement durable incluant des initiatives d'agroforesterie et de reboisement qui pourraient être soutenues par les partenaires internationaux. « Je tiens à remercier tout d'abord son excellence la ministre d'avoir eu l'obligeance de me convier pour que je puisse venir aujourd'hui voir ce cadre local magnifique.

Un local spacieux et fonctionnel, qui permettra bien évidemment à la commission de faire son travail convenablement. Je crois que tout a été pensé d'une manière rationnelle et exigeante pour permettre le confort nécessaire pour que cette commission puisse travailler dans la sérénité », a souligné Ahmmed Agargi chargé d'affaires de l'ambassade du Maroc. Cette visite témoigne de l'importance d'une action concertée pour la gestion des enjeux écologiques spécifiques du Bassin du Congo.

Elle marque une étape importante dans le renforcement des alliances stratégiques autour de la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l'environnement.

Signalons qu'avec cette visite, la CCBC confirme son rôle central dans la diplomatie environnementale. En fédérant les acteurs de divers horizons, l'institution se positionne comme acteur-clé pour la mise en oeuvre des accords internationaux sur le climat, à l'image de l'Accord de Paris. La présence des acteurs internationaux témoigne de l'importance stratégique du Bassin du Congo dans les discussions globales sur l'environnement.

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