Un garçon a été tué dans le district de Vangaindrano. Il a été découpé à l'aide d'un couteau par un individu en détresse mentale qui a ensuite été abattu.
Un fait divers affreux s'est déroulé mardi matin, au marché d'Ambatolava à Vangaindrano, un lieu animé, vibrant de couleurs, de sons et de rires. Au milieu de cette scène de vie quotidienne, un homme sans domicile fixe, manifestement déséquilibré, a croisé le chemin d'un jeune garçon de 12 ans, habitant de Sahakondro Manararoba. Il l'a assassiné.
Innocent et insouciant, l'enfant ne se doutait pas du danger qui le menaçait. Soudain, un acte d'une violence inexplicable, perpétré dans des circonstances d'une cruauté inouïe, lui a coûté la vie. Les témoins, bien que présents, se sont retrouvés incapables d'agir face à cette scène d'horreur.
Il était 7 heures lorsque le forcené, sous l'influence d'une crise de démence, a sorti un couteau et s'est jeté sur l'enfant, le tailladant à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'il succombe à ses blessures.
Mort
Des militaires en service dans la commune d'Ambatolava sont intervenus après avoir été alertés. Ils ont tenté de maîtriser l'agresseur, mais celui-ci a brandi son couteau en leur direction, se montrant indomptable. « Les soldats craignaient qu'il ne s'en prenne à d'autres personnes. Ne parvenant pas à le saisir, ils ont ouvert le feu sur lui. Touché, il est mort sur le coup », rapporte un commerçant témoin des faits.
Les gendarmes du Poste avancé de Ranomena ont été informés une heure plus tard, et se sont rendus sur les lieux pour les besoins de l'enquête. Après constatation, le corps du garçon a été récupéré par sa famille, tandis que celui de son meurtrier a été laissé au fokonolona pour être enterré. Ni l'assassin ni sa famille n'ont été identifiés.
Les personnes atteintes de troubles mentaux errantes représentent un danger réel pour la société. Certaines d'entre elles consomment des drogues et commettent des actes criminels graves, allant jusqu'à violer ou tuer. Beaucoup ont déjà été victimes de leurs forfaits.
Le Code pénal stipule, cependant, qu'il n'y a ni crime ni délit lorsque le prévenu était en état de démence au moment des faits, ou lorsqu'il a été contraint par une force à laquelle il n'a pu résister.