Le service de santé du Ghana a confirmé jeudi le premier cas de mpox (anciennement connu sous le nom de variole du singe) cette année, selon un communiqué officiel.
Le variant exact du virus n'a pas encore été précisé, bien que des tests soient en cours pour déterminer s'il s'agit du clade Ib, une forme du virus qui suscite une inquiétude mondiale en raison de sa propagation rapide et de la méconnaissance autour de cette souche.
Le Ghana avait déjà enregistré des cas de mpox en 2022 et 2023, mais cette nouvelle infection marque le premier cas recensé cette année.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une nouvelle fois l'épidémie de mpox comme une urgence de santé publique mondiale en août 2024, après une flambée de cas en République démocratique du Congo. Le virus s'est ensuite propagé dans les pays voisins, augmentant les craintes d'une propagation plus large en Afrique de l'Ouest.
Deux variants du mpox sont actuellement en circulation : le clade I, endémique dans certaines régions d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale, et le clade Ib, qui semble se propager plus facilement, particulièrement lors de contacts rapprochés.
Cette dernière souche inquiète les experts, car elle pourrait représenter un risque plus élevé de transmission, notamment dans les communautés où la vaccination et la surveillance épidémiologique sont moins étendues.
Les autorités sanitaires togolaises suivent de près la situation au Ghana et prennent des mesures pour empêcher la propagation du virus.
Le mpox se manifeste principalement par des éruptions cutanées, accompagnées de fièvre et de douleurs corporelles, et se transmet par contact direct avec les lésions cutanées ou les fluides corporels d'une personne infectée. Bien que le virus soit généralement moins mortel que d'autres formes de variole, il peut entraîner des complications graves.