Effervescence autour du numérique dès la première journée du Salon FrancoTech qui se déroule les 3 et 4 octobre à la Station F à Paris.
Entre la déambulation du président de la République française, Emmanuel Macron, en présence de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie, et de Xavier NIEL, fondateur de Station F, en parallèle du sommet de la Francophonie ; à travers des panels, ateliers thématiques, rencontres B2B, et par un espace d'expositions, la Station F a fait la démonstration relativement à la panoplie actuelle concernant le volet économique et technologique. La délégation congolaise a animé un atelier où il a été question de dresser un inventaire de la Tech en République du Congo.
La programmation des initiateurs de FrancoTech a permis d'évoquer et d'esquisser des contributions à toutes les thématiques : qu'il s'agisse de l'intelligence artificielle, domaine par lequel explorer les opportunités et les défis liés au développement du numérique, avec la sécurisation de données et de l'intégration de l'IA dans les entreprises et le monde médical de l'espace francophone ; ou qu'il s'agisse plutôt de la transition énergétique, domaine où il faut encourager les discussions sur les solutions et les initiatives visant à accélérer la transition énergétique dans les pays francophones ; sans omettre le capital humain, la logistique par rapport à la sécurité alimentaire, y compris le financement de l'innovation.
Pour la République du Congo, une conférence Congo numérique, à l'initiative du Club Congo France Numérique et de la plateforme Osiane, s'est tenue à la mi-journée dans la salle "Junior", au premier étage de la Station F du Salon FrancoTech. Au cours de cet atelier intitulé "Les opportunités insoupçonnées de la Tech congolaise", Luc Missidimbazi, chef de la délégation Congo numérique, promoteur du Salon de la Tech Osiane, a d'emblée planté le décor en appui d'un film en prévision du Salon Osiane 2025.
Les panélistes, de par leurs contributions, ont exprimé l'ambition d'accroître la coopération et la collaboration des acteurs congolais et francophones pour créer, grâce à la technologie, l'innovation et l'économie, des partenariats de développement économique. En appui de leurs propos ont été évoquées des solutions innovantes, portées par une représentation des acteurs congolais diversifiée, composée de dirigeants d'entreprises, de startups et d'organisations à but non lucratif issus des organisations les plus dynamiques du Congo. A ce rendez-vous face à la communauté Tech et innovante de la francophonie, ils ont présenté aux décideurs de la Tech francophone les réalisations congolaises en matière du numérique et de la Tech. C'était également l'occasion d'aborder les opportunités d'affaires.
En outre, cela a donné lieu à divers récits sur l'évolution de la Tech en République du Congo. Chiffres à l'appui, Pierre Roy Constantin, du Groupe Vivendi Africa (GvA), a indiqué que la République du Congo est un pays du digital. Selon les statistiques en sa possession, le pays dénombre plus de 400 000 foyers abonnés. Pour Francis Seck, il est temps d'amplifier la réalisation du Projet de Banque mondiale intitulé Projet d'accélération et de la transformation numérique, en sigle PATN, dédié à la connectivité des zones rurales. D'autres témoignages ont porté sur de nombreuses actions à réaliser comme la digitalisation du conseil des ministres, l'optimisation des processus métiers.
En ce qui concerne les startups déjà opérationnelles, les six représentants ont brièvement présenté leurs expériences numériques. Omer Crépin Nguimbi Nsihou, directeur général Infracom Congo et RDC, a rappelé qu'en République du Congo, à ce jour, ce sont 50 000 connexions déjà réalisées par sa structure. Pour clore cet atelier, l'ONG Pratic a signé un protocole d'accord avec le Centre d'excellence en efficacité énergétique -C3EQuebec- connu pour le stockage de batterie lithium. L'occasion pour les représentants du Cabinet Deloitte d'annoncer un accord de partenariat également avec l'ONG Pratic pour accélérer la commercialisation des bonnes pratiques.
En guise de soutien aux startups congolaises, Michel Djombo, président de Unicongo, a exprimé la ferme volonté du patronat congolais de les accompagner et de faciliter l'intégration du genre dans l'écosystème numérique congolais.