Le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l'étranger, Jean-Claude Gakosso, a participé à la quarante-cinquième session de la conférence ministérielle de la Francophonie qui s'est tenue le 3 octobre à Paris.
Les travaux de la conférence ministérielle visaient notamment à préparer le 19e sommet de la Francophonie, qui aura lieu les 4 et 5 octobre à Villers-Cotterêts sur le thème "Créer, innover et entreprendre en français". À cette occasion, Jean-Claude Gakosso a adressé ses vives félicitations à la secrétaire générale de l'OIF, Louise Mushikiwabo, pour le travail qu'elle accomplit avec dévouement, et même avec abnégation, à la tête de cette Organisation.
Dans son allocution, il a exprimé sa conviction qu'en choisissant comme thème de la présente conférence « Créer, innover et entreprendre en français », l'Organisation a clairement voulu soutenir sa vision innovante. «Notre Organisation a clairement voulu encourager les pays membres à investir davantage dans le domaine de l'entrepreneuriat, gage de la croissance économique, moyen sûr de résorber tant soit peu ce chômage endémique des jeunes dans les pays francophones, tout en plaçant la langue française au cœur de la communication, de la culture, de l'innovation, des échanges et de la gestion d'entreprise. L'adhésion de la République du Congo à cette vision, ainsi qu'aux documents soumis à notre délibération, est pleine et entière ».
« Et s'agissant des guerres qui déchirent gravement notre monde et qui portent, comme on le pressent, les germes d'un chaos généralisé, des guerres qui ont une incidence évidente sur notre communauté francophone, (en le disant, j'ai une pensée solidaire pour le peuple du Liban), dans toutes ces situations, la voix des leaders politiques francophones ne peut pas être celle qui en appelle à la force aveugle des canons.
La voix des leaders politiques francophones ne peut pas être celle qui en appelle à « l'envoi des troupes au sol ! », a-t-il confié. Il a conclu son propos en ces termes : « dans toutes les situations de guerre que nous vivons, la voix francophone doit invariablement et courageusement en appeler à la paix. La recherche persévérante de solutions négociées : voilà notre seul crédo !»