TLDR
- Les startups technologiques africaines ont obtenu 306,4 millions de dollars au troisième trimestre 2024, totalisant 836,5 millions de dollars pour l'année, avec une baisse de 40 % par rapport à 2023.
- La pénurie mondiale de capitaux ralentit le financement des écosystèmes technologiques, les 1er et 2e trimestres 2024 enregistrant une baisse de 50 % par rapport à 2023.
- Les financements notables de NALA, MNT-Halan et Paymob laissent entrevoir une reprise potentielle à mesure que de nouveaux fonds apparaissent.
Les startups technologiques africaines ont obtenu 306,4 millions de dollars de financement au cours du troisième trimestre 2024, ce qui porte le total pour l'année jusqu'à présent à 836,5 millions de dollars, soit une baisse de 40% par rapport à la même période en 2023.
Cette baisse fait suite à un ralentissement plus général du financement, la pénurie mondiale de capitaux continuant d'avoir un impact sur l'écosystème technologique. L'année dernière, 2,4 milliards de dollars ont été levés auprès de 406 startups, ce qui a marqué un retour à la normale dans le secteur.
En 2024, les premier et deuxième trimestres ont enregistré une baisse de 50 % des financements par rapport à 2023, et si le troisième trimestre a également connu une baisse, le rythme de celle-ci s'est ralenti. Les tours de financement notables de NALA, MNT-Halan et Paymob ont amélioré le sentiment général, signalant une reprise potentielle prochaine avec le lancement de nouveaux fonds.
Points clés à retenir
Le financement de la technologie africaine en 2024 reste significativement plus faible que les années précédentes, reflétant les défis mondiaux continus en matière de capital. Cependant, le ralentissement du taux de déclin au troisième trimestre suggère que le secteur pourrait être en train de se stabiliser, avec des accords majeurs et de nouveaux fonds offrant un espoir de reprise. Malgré le ralentissement, des signaux positifs indiquent que l'investissement dans les startups technologiques africaines pourrait reprendre à mesure que les conditions du marché s'améliorent.