La comparaison est tellement évidente. Comment y résister ? La campagne électorale bat son plein avant l'heure... tout comme la sécheresse précoce. Maurice ne s'est pas suffisamment préparée pour y faire face, tout comme les grands partis, qui tardent toujours à présenter de vrais programmes.
Depuis belle lurette, les prévisionnistes réclament la construction de réservoirs pour pallier les pénuries d'eau, ou à tout le moins des bassins de rétention.
Histoire de prévenir
Le monde politique fait tout le contraire, en puisant dans les réserves, tout comme nous asséchons les nappes phréatiques.
Le mois d'août aura été l'un des plus secs. Pluviométrie prévisible en baisse pour octobre et novembre, tout comme celle de septembre. Durant ces mois pré-électoraux, l'électorat s'attend à ce que des propositions concrètes... pleuvent, comme celles concernant la hausse des prix des produits de première nécessité. Manze pa vinn dan dalo. Tom... sek! Rien à espérer en matière de réformes profondes. Pa mem enn ti lapli. Les fameux think tanks tournent à vide. Ils attendent peut-être des... camions-citernes. Plus le niveau de l'eau baisse, plus nous surexploitons nos ressources, en dépensant sans compter, quoi qu'il en coûte, ou qu'il en coûtera.
Ce n'est pas «après moi le déluge», mais plutôt, comme sur le plan météorologique, «après moi... l'oasis». Il faudra se contenter de quelques fuites (en avant, bien sûr). Il faudra prévoir quelques rustines pour colmater le fond des réservoirs à bout d'eau ou... de liquide ! Mais pas de précipitation. Nous anticiperons après coup.