Les Ladies Makis de rugby à XV de Madagascar participent au tournoi de qualification pour la Coupe du Monde 2025, appelé WXV3, qui se déroule à Dubaï. Elles affrontent ce jour, à partir de 18 heures, heure de Madagascar, les rugbywomen de Hong Kong.
Battues d'entrée par les Lionnes de l'Espagne sur le score de 83-0 le 27 septembre dernier, les Ladies Makis sont dos au mur. La chance de jouer pour la première fois à la Coupe du Monde de rugby à XV s'est envolée. La seule option et le seul objectif à atteindre sont de tout faire pour rester dans la catégorie WXV et mieux rebondir la prochaine fois.
Sur le papier et en termes d'expérience, Hong Kong endosse le rôle du favori. Au classement mondial publié par World Rugby le 22 juillet, Hong Kong occupe la dix-septième place mondiale et a déjà participé à la Coupe du Monde de 2017 en Irlande. Les Hongkongaises ont été classées dernières sur les douze pays participants, avec un goal-average de -306. Elles n'ont connu que des défaites en autant de matchs.
Dans sa première sortie contre Fidji le 28 septembre, les rugbywomen de Hong Kong se sont inclinées sur le score de 3-38. Le match de ce soir est donc un vrai test pour les Ladies Makis.
Deux entraîneurs qui connaissent bien les Ladies Makis ont donné leur avis concernant le match de ce jour. Éric Randrianarisoa, alias Éric Sefo, entraîneur de la Savonnerie Tropicale Milalao et ancien sélectionneur des Ladies Makis à 7, a expliqué que « le Hong Kong nous a déjà affrontés en rugby à 7 et en est sorti vainqueur. En rugby à XV, ce sera une première confrontation. Les joueuses de Hong Kong ont un niveau supérieur par rapport à nous. Mais après la lourde défaite contre l'Espagne, je pense que nos joueuses peuvent retenir la leçon et rectifier les erreurs ».
Quant à Mamy Andriamaro, sélectionneur des Ladies Makis durant la Coupe du Monde de rugby à VII en Afrique du Sud en 2022, il a été clair : «Les joueuses de Hong Kong sont très vives et d'un niveau supérieur parce qu'elles participent à plusieurs tournois, contrairement à nos Ladies Makis. Je pense que s'il n'y a pas de trac et que les Ladies Makis arrivent à déployer leur jeu, une petite chance de leur tenir tête existe. Et ce n'est pas tous les jours qu'on a cette chance, donc il faut se donner à fond sans peur, car nous n'avons rien à perdre».