Dans une intervention radiophonique sur Jambo FM 91, l'ancienne légende du football camerounais, Joseph Antoine Bell, a tenu à clarifier certains points concernant la gestion de l'ONIES (Organisation Nationale des Infrastructures et des Équipements Sportifs) et son rôle dans la gestion des infrastructures sportives du Cameroun. Bell a fermement dénoncé les attaques personnelles dont il fait l'objet et rappelé que l'ONIES ne lui appartient pas.
« J'ai déjà dit que l'ONIES ne m'appartient pas. Ceux qui ne m'aiment pas qu'ils aillent m'attendre chez moi ou au village », a-t-il déclaré, avant de souligner que l'ONIES ne doit pas être perçue comme une propriété privée, et que la Fécafoot devrait adopter la même approche dans sa gestion. Selon Bell, la gestion des institutions ne doit pas être personnalisée, comme c'est malheureusement souvent le cas dans le football camerounais.
Au sujet de l'inspection récemment envoyée par la CAF (Confédération Africaine de Football), Bell a précisé que cette visite n'a pas été initiée par la CAF elle-même, mais par la Fécafoot, et sans consultation avec l'ONIES, pourtant partenaire clé. « La Fécafoot n'a pas demandé cette inspection de mèche avec l'ONIES, ce qui aurait été plus logique. »
Concernant le choix controversé de faire jouer le match Cameroun-Namibie au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé plutôt qu'à Garoua, Bell a justifié cette décision en invoquant des raisons techniques et logistiques. « Quand l'ONIES donne un avis, c'est un avis de gestionnaire. Il ne peut être sérieux de penser qu'un stade non prêt, sans peinture ou sanitaires, puisse accueillir un match de cette envergure. » Bell a insisté sur l'importance de projeter une image positive du Cameroun et de ses infrastructures sportives.
Ses déclarations appellent à une collaboration plus harmonieuse entre l'ONIES, la Fécafoot et les autorités camerounaises, tout en mettant en garde contre la personnalisation excessive des fonctions dans les grandes institutions sportives.