Emmanuel Ombana, acteur jeunesse et membre de la société civile, a exprimé, au nom de la jeunesse gabonaise, son admiration pour les plaidoyers remarquables de Madame la Présidente Marie-Madeleine Mborantsuo et du Professeur Guy Rossatanga-Rignault devant la Cour Internationale de Justice, face au conflit frontalier qui oppose la République gabonaise à sa voisine, la Guinée Equatoriale.
Face au différend frontalier opposant le Gabon à la Guinée équatoriale, Emmanuel Ombana estime que ces interventions bien argumentées, fondées sur l'histoire et le droit international, ouvrent la voie à une résolution pacifique et durable du conflit.
1. Les plaidoyers qui défendent la souveraineté et la paix.
Dans son intervention, Madame la Présidente Marie-Madeleine Mborantsuo a souligné l'ancienneté du différend, remontant à l'époque coloniale, bien avant les événements de 1972 qui n'en sont que la manifestation moderne. Elle a rappelé l'importance de la convention signée à Bata en 1974, établissant clairement les frontières terrestres et maritimes, tout en insistant sur l'amitié et la fraternité entre les peuples gabonais et équato-guinéens. "Cet acte juridique, né de la diplomatie africaine, doit être respecté", a-t-elle déclaré avec force.
Le Professeur Guy Rossatanga-Rignault, quant à lui, a revisité les racines historiques du conflit, en particulier les tensions coloniales entre la France et l'Espagne. Il a également mis en lumière l'importance de respecter les accords internationaux tels que la Convention de Bata, qui reste, selon lui, une base légitime pour maintenir des relations pacifiques entre les deux nations.
2. La jeunesse gabonaise, acteur essentiel de l'avenir du Gabon.
S'exprimant au nom de la jeunesse gabonaise, Emmanuel Ombana a salué la qualité de ces plaidoyers tout en soulignant que ce différend frontalier concerne directement l'avenir du pays. Pour lui, la jeunesse ne doit pas rester en marge de ces débats cruciaux. "Ce conflit n'est pas qu'une affaire de diplomates ou d'experts. Il touche l'avenir de notre nation, et la jeunesse doit s'en emparer," a-t-il affirmé avec conviction.
Selon Emmanuel Ombana, la jeunesse gabonaise doit non seulement être bien informée sur ces enjeux, mais aussi s'engager activement dans la défense des intérêts nationaux. "Les ressources naturelles en jeu, en particulier les ressources pétrolières, sont essentielles pour le développement futur du Gabon. Nous, les jeunes, devons être les garants de l'intégrité territoriale et d'une gestion durable de ces ressources," a-t-il ajouté.
3. Une jeunesse prête à relever les défis de demain.
Pour Emmanuel Ombana, ce différend est une opportunité pour la jeunesse de démontrer son importance dans la préservation de la souveraineté gabonaise. "Les décisions qui sont prises aujourd'hui auront des répercussions sur notre avenir. Il est de notre devoir de nous préparer à assumer des rôles de leadership dans la diplomatie, la politique et la gestion des affaires publiques," a-t-il déclaré.
Cet engagement s'aligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), qui reconnaissent l'importance de la jeunesse dans la construction d'un avenir pacifique et prospère.
Monsieur Ombana a conclu en appelant la jeunesse gabonaise à prendre conscience des enjeux géopolitiques et à s'engager fermement dans la défense des intérêts du pays, notamment sur les questions territoriales et spécifiques des îles Mbanié, Cocotier et Conga.
Ainsi, en soutenant les plaidoyers de Madame la Présidente Marie-Madeleine Mborantsuo et du Professeur Guy Rossatanga-Rignault, Emmanuel Ombana réaffirme la volonté de la jeunesse gabonaise d'être au premier rang des acteurs du développement, de la paix et de la souveraineté du Gabon.