La veillée d'armes commence pour les 374 coureurs qui se préparent à prendre le départ du Trail de la Santé. Jusqu'à présent, l'organisation est impeccable.
Tous les ingrédients sont réunis. Il ne reste plus qu'à attendre demain pour que les 374 inscrits dans les trois catégories se rendent à Anjeva pour la première édition du Trail de la Santé. Le départ sera donné sur le terrain Salazana à 6h pour les 35 km, à 7h pour les 25 km et à 8h pour les 12 km. Comme il s'agit d'une organisation de Live Prod, l'ambiance promet d'être au top. Tout le monde pourra goûter à l'expertise d'un spécialiste en évènementiel.
« Nous sommes prêts à vous accueillir », a déclaré Tatianah Rakotomanga. Le Trail de la Santé n'est pas seulement une course qui promeut le bien-être, mais il rend aussi les coureurs plus écologistes. En effet, ils sont obligés de préserver l'environnement et de réduire les déchets plastiques en utilisant leur propre gobelet réutilisable aux points de ravitaillement. Le contrôle sera également strict avec des pointages marqués sur un ruban porté par chaque participant.
Un tout nouveau parcours
En collaboration avec le club USA, cette première édition offrira un parcours très particulier, jamais emprunté par d'autres organisations. « Il s'agit d'un parcours découvert par les membres du club. Après notre observation, c'est vraiment un parcours magnifique pour les traileurs », a expliqué Ny Hasina Rafalimanana, traileur du club.
En effet, après le départ, le parcours rejoint la première montée à Fandana, avant de passer par Morarano. Une grosse deuxième montée est au menu à Ambohidrombalahy avant de continuer vers Antanamalaza et Ambatomalaza. Le parcours passera ensuite par Ambohimalaza, Imerinkasinina puis Ambohimanambola pour les 35 km avant de boucler à Anjeva.
« Franchement, pour moi, les parcours de 25 et 35 km sont très difficiles en termes de dénivelé. C'est similaire à Angavokely, sauf que les 35 km sont plus costauds. Le paysage est magnifique, dommage qu'une partie soit abîmée par les feux. Il y a pas mal d'endroits techniques marqués par des montées et des descentes. Pourtant, le balisage est top parce qu'on a investi un maximum de peinture pour ne pas embêter les gens, surtout les élites qui courent très vite devant », a ajouté Hermann Marie Catherine, responsable du balisage.