Dans le cadre d'une visite à Matam, Madame Maïmouna Diéye, Ministre de la Famille et des Solidarités, venue au chevet des sinistrés de la région, a octroyé aux femmes des groupements féminins des financements et des moulins à mil. La cérémonie de remise a été marquée par une ambiance festive empreinte de la mobilisation des femmes de la onzième région qui ont manifesté leur enthousiasme en harmonie avec le riche patrimoine artistique et culturel du terroir.
Après Ziguinchor, c'est au tour des femmes de la région de Matam de bénéficier du soutien apporté par Madame Maimouna Diéye, Ministre de la Famille et des Solidarités hier, jeudi 03 octobre 2024. Après avoir apporté son soutien, en collaboration avec ses collègues ministres des Transports, de la Santé et de la Microfinance, en distribuant des vivres aux familles impactées par les inondations, Mme le ministre a dégagé des financements d'un montant de 200 millions au bénéfice des femmes membres de différents groupements d'intérêt économique de la région de Matam.
Ces fonds ont été mobilisés à travers les mécanismes de financements de son département, notamment le fonds national de crédit pour les femmes et le fonds national de l'entrepreneuriat féminin. Selon le ministre, «ce montant est destiné à soutenir les initiatives entrepreneuriales des femmes en cours de sélection.
Ces financements seront répartis entre les différentes communes de la région, tout en tenant compte des organisations de la société civile et des personnes vivant avec un handicap ». En plus, Maimouna Dièye, avec le soutien du Programme d'Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA), a offert 35 moulins à mil (électriques et diésel) aux femmes, en guise de matériel d'allégement de leurs travaux.
L'autorité a plaidé en faveur «des enjeux de l'inclusion sociale et économique qui sont au coeur du projet pour un Sénégal juste et prospère, découlant des hautes instructions du président de la République et son Premier ministre pour la mise en place d'un mécanisme intégré en vue de l'autonomisation économique durable des femmes et des filles au Sénégal ».
En relation à cette politique, Mme le ministre, a dit, s'assigner « le défi de permettre à chaque femme et à chaque fille d'optimiser son talent et son potentiel afin de lui permettre d'assumer l'intégralité de ses responsabilités en tant que citoyenne et en tant qu'actrice de changement positif ». Dans la nouvelle approche, comme elle le souligne, « il s'agit d'accompagner le financement des femmes avec des activités de formations et de renforcement de capacité, notamment en formalisation et gestion des entreprises tout en assurant le suivi des bénéficiaires ».
Ainsi en appelle-t-elle à la synergie et à la mutualisation de la plateforme technique opérationnelle institutionnelle intervenant dans la région (...) pour poursuivre et renforcer cette initiative qui démarre. Une démarche, ajoute-t-elle, qui trouve son fondement dans « la fertilité du contexte de rupture, dans lequel toute idée conjuguée à la persévérance peut offrir une grande opportunité pour l'individu et pour la communauté ».
Le ministre a par la suite invité les bénéficiaires à une gestion judicieuse des ressources ainsi mises à leur disposition et au respect de l'ensemble des obligations, conformément au principe de bonne gouvernance et surtout de redevabilité. Profitant de la tribune qui lui était offerte, en corollaire avec les activités de sensibilisation durant ce mois d'octobre, sur la lutte contre le cancer du sein et du col de l'utérus, le ministre a exhorté les populations à faire le dépistage précoce.