Louga — Le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, a exhorté samedi à Louga (nord, les acteurs du système éducatif de la région à faire de l'école "le fer de lance de la transformation systémique du Sénégal".
"L'école ne doit pas seulement se limiter à enseigner, mais à susciter des vocations, notamment au niveau des lycées, alors nous invitons à faire de l'école le fer de lance de la transformation systémique du Sénégal", a-t-il déclaré.
Ahmadou Al Aminou Lo s'adressait à des journalistes à l'issue de sa visite au lycée de Guéoul, dans le département de Kébémer, effectuée dans le cadre des activités de la cinquième journée nationale "Sétal sunu reew", consacrée aux écoles.
Il était accompagné de la gouverneure de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj et l'Inspectrice d'académie (IA), Penda Ba Wone.
M. Lo a insisté sur "l'importance de l'éducation comme pilier de développement national", soulignant que "c'est souvent dans ces établissements que se forgent les aspirations professionnelles des jeunes".
Le ministre a réitéré "l'engagement de l'État à soutenir le secteur éducatif". "L'État ne ménagera aucun effort pour soutenir l'éducation, un domaine qui a déjà bénéficié de deux Conseils interministériels en six mois", a-t-il rappelé.
Il a également souligné "l'insistance du président de la République sur une rentrée scolaire réussie et une bonne collaboration avec le corps enseignant".
Il a encouragé les établissements scolaires, tels que le lycée de Guéoul, à intégrer des activités génératrices de revenus comme la pisciculture, "afin de préparer les élèves à des vocations futures".
"L'État sera à vos côtés pour vous accompagner", a-t-il assuré.
Depuis le lancement des journées de mobilisation citoyenne, plusieurs problèmes ont été soulevés, mais le ministre s'est félicité "des solutions apportées aux questions urgentes".
Le ministre a salué "les efforts déployés dans le cadre des journées de mobilisation citoyenne", soulignant que "plusieurs problèmes avaient été résolus grâce à cette initiative".
Selon lui, "l'État restait aux côtés des établissements".