Ile Maurice: La réplique de Maneesh Gobin au pandit Pursun attendue

Le 14 octobre. C'est la date à laquelle les parties défenderesses, en l'occurrence l'Attorney General, Maneesh Gobin, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, la Financial Crimes Commission (FCC), le Directeur des poursuites publiques ainsi que Rajesh Ramnarain et Rajanah Dhaliah, devront répondre dans leurs plaidoiries en écrit au pandit Vivek Pursun dans l'affaire stag party.

Cela, après que Me Sanjeev Teeluckdharry, qui représente les intérêts du pandit, a rendu, hier, le vendredi 4 octobre, ses submissions dans le cadre de sa demande de mandamus auprès de la Cour suprême. Il réclame qu'un ordre soit émis à la FCC afin de convoquer et d'arrêter l'Attorney General, puis de le traduire devant la cour.

Le pandit Vivek Pursun considère qu'il a le locus standi pour contester la décision de l'ex-Independent Commission Against Corruption, nouvellement connue comme la FCC, et du commissaire de police de ne pas convoquer l'Attorney General dans le cadre d'une enquête sur une allégation de corruption de Rs 3,5 millions. Cela, alors que les parties défenderesses avaient soulevé l'argument que la Cour suprême n'était pas le forum approprié pour entretenir sa motion de mandamus.

Pour le plaignant, la décision de ne pas convoquer Maneesh Gobin est «irrationnelle, partiale, déraisonnable et injuste». Il avait même déposé une poursuite privée contre Rajanah Dhaliah et Maneesh Gobin, les accusant d'avoir, le 12 septembre 2020, près du lac sacré de Grand- Bassin, convenu avec d'autres personnes de transférer un terrain de l'État d'une superficie de 250,76 hectares à l'Eco Deer Park Association en échange d'un pot-de-vin de Rs 3,5 millions.

Ce montant devait, selon lui, être versé en plusieurs tranches par une personne nommée Hans Keegan Etwaroo. Rajesh Ramnarain, inspecteur principal au Registry of Associations et à l'époque président du Sugar Investment Trust, aurait agi comme intermédiaire.

Me Atish Roopchand de la FCC avait soutenu que l'enquête était toujours en cours devant cette instance. Me Désiré Basset, Senior Counsel, représentant les intérêts du Premier ministre, avait argué que si une enquête était en cours, la demande de révision par mandamus ne se justifiait pas à ce stade.

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