Goma a donné le coup d'envoi de la première phase de vaccination contre la Mpox, visant à immuniser 48 000 personnes, samedi 5 octobre. Le directeur de cabinet du ministre de la Santé a officiellement lancé cette campagne en présence des autorités sanitaires locales, avec l'espoir de briser la chaîne de transmission du virus de la variole du singe (Mpox). Cette campagne se concentrera d'abord sur les zones les plus touchées de la province, à savoir Goma, Karisimbi et Nyiragongo, du 7 au 10 octobre.
Le Nord-Kivu continue de faire face à la propagation de la Mpox, avec 369 cas confirmés et deux décès à ce jour. Selon la conseillère du gouverneur en charge de la santé, 14 des 34 zones de santé de la province sont désormais touchées, notamment celles de Goma, Karisimbi et Nyiragongo, qui constituent l'épicentre de l'épidémie.
Elle a rappelé l'urgence de la situation : « Le taux de mortalité étant de 5 à 25 % avec une moyenne de 10 %, cette maladie mérite donc, l'attention particulière de tout un chacun et nécessite l'engagement de tous les secteurs sociaux pour une réponse efficace concertée. Faisons-nous vacciner et respectons les mesures d'hygiène, et nous contribuerons sûrement à rompre la chaîne de transmission. »
Pendant trois jours, cette campagne ciblera les groupes les plus vulnérables : le personnel de santé, les déplacés de guerre, les bouchers, les professionnels du sexe, ainsi que les agents aux points d'entrée et de contrôle, sans oublier les vétérinaires. Les adultes recevront deux doses, tandis que les enfants de moins de 18 ans n'en auront qu'une seule.