El Jadida — Ayant fait leurs preuves en tant que cavalières, les femmes arrivent en force pour se faire une place parmi les juges de tbourida, a affirmé Hanane Boulhimez, membre du jury de la 7-ème édition du Grand Prix de SM le Roi Mohammed VI de tbourida.
Première femme marocaine juge de tbourida, Hanane Boulhimez a souligné, dans une déclaration à la MAP, que les femmes ont laissé une bonne impression en tant que cavalières, notant que, munies de leur passion pour cet art traditionnel noble, elles possèdent tous les atouts pour devenir de bonnes juges.
Elle a, dans ce sens, encouragé la gent féminine à accéder à ce métier, relevant que la tbourida prend de l'ampleur et occupe une place importante dans le système sportif national, d'autant plus que notre pays organise de grandes manifestations nationales et internationales. Par ailleurs, Hanane Boulhimez a fait savoir que le fait qu'elle soit juge n'est guère fortuit, mais le fruit d'une longue expérience qu'elle a accumulée de fil en aiguille.
"Avant d'être juge, je suis cavalière. J'ai grandi en adorant les chevaux et aimant l'équitation. Cette passion, je l'ai héritée de ma famille", a-t-elle dit.
Hanane Boulhimez a souligné qu'elle avait créé sa propre troupe au lieu de simplement faire partie de troupes avec collègues hommes. C'était une expérience passionnante et réussie qui "nous à permis de nous distinguer lors des compétitions organisées à Dar Essalam".
Elle a noté que sa passion pour le cheval l'a guidée à fonder le Royal club équestre et organiser de nombreuses excursions. "Ensuite, je me suis lancée dans la recherche du patrimoine culturel de la tbourida en collectant des oeuvres qui y sont liées", a ajouté la juge internationale.
Hanane Boulhimez a, en outre, fait savoir que toutes ces expériences lui ont permis de devenir juge sur proposition du directeur général de la Société royale d'encouragement du cheval (Sorec), Omar Skalli, qui l'a encouragée au même titre que des responsables de la Fédération royale marocaine des Sports équestres (FRMSE) et de l'Association du Salon du cheval. "J'ai passé une longue formation qui a duré 6 ans avant de devenir officiellement juge", s'est-elle félicitée.